Une ancienne prof d'une école primaire québécoise avoue avoir agressé sexuellement un de ses élèves
L'expression «être rattrapé par son destin» est parfaitement adéquate pour illustre l'histoire de cette enseignante d'Outremont qui vient d'avouer qu'elle avait agressé sexuellement un de ses élèves dans les années 80.
C'est La Presse qui rapporte l'histoire de de Colette Casaubon, une ancienne enseignante aujourd'hui âgée de 80 ans. Le quotidien indique que sa vie vient de prendre un tournant inatendu parce que le mois dernier, elle a reconnu avoir agressé sexuellement un de ses élèves de sixième année lorsqu'elle avait 42 ans. Une histoire sordide qui remonte à 1981 lorsqu'elle enseignait à l'école primaire Lajoie située dans le quartier Outremont à Montréal. Cette année-là, elle a particulièrement dépassé les limites de l'acceptable.
En effet, La Presse raconte qu'elle avait autorisé certains de ses élèves à toucher sa poitrine après une réduction mammaire qu'elle avait subi. Par la suite, elle s'est concentré à séduire un élève en particulier. Elle a commis ses premiers attouchements lors d'une fête de l'école pendant un «slow» langoureux et inapproprié.
Plus tard dans l'année, elle a invitera ce même élève chez elle pour soi-disant l'aider dans un travail de recherche, explique La Presse. Pourtant, il n'y aura que de très peu de travail scolaire ce jour-là. En effet, elle va lui faire une fellation puis aura par la suite une relation sexuelle avec lui. Le jeune garçon de sixième année passera la nuit avec elle.
Ce dernier aura eu besoin de plusieurs années pour raconter cette sordide histoire. La prochaine audience aura lieu le 16 septembre prochain et on se demande quel sort la justice va réserver à Colette Casaubon qui aura mis près de 40 ans avant de reconnaître les faits. Une histoire qui fait écho à celle de Tania Pontbriand condamnée à 3 ans et demi pris en 2014 pour avoir entretenu une relation avec un garçon de 15 ans ou encore à celle de Virginia Genevrier sanctionnée à 20 mois derrière les barreaux pour avoir eu des rapports «amoureux» avec une élève de 12 ans.
Source: La Presse
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