Un policier d'Aulnay-sous-Bois se suicide chez lui
Il s'agit d'une véritable hécatombe qu'est en train de vivre la police en Française en ce moment puisqu'un nouveau policier s'est donné la mort, cette fois à Aulnay-sous-Bois. Il aurait utilisé son arme de service pour se suicider chez lui.
C'est BFM TV qui rapporte cette nouvelle extrêmement triste qui va sans doute faire le tour du pays. En effet, en Seine-Saint-Denis, un policier s'est donné la mort ce dimanche alors qu'il était chez lui. Il semblerait qu'il ait utilisé son arme de service pour se donner la mort. Son corps a été retrouvé par ses collègues policiers avec une note où il avait écrit «ne pas réanimer». Une véritable tragédie qui plonge encore un peu plus la police française dans la crise puisque le cas de ce policier d'Aulnay-sous-Bois est loin d'être un cas isolé.
En effet, BFM TV indique qu'il s'agit du cinquième suicide en une semaine chez les forces de l'ordre et désormais on a l'impression qu'il ne se passe pas une semaine sans qu'un policier se donner la mort. Une affirmation qui n'est pas faite au hasard puisque la chaîne de télévision indique qu'il s'agit du 44e policier qui se suicide depuis le début de l'année 2019. La statistique suivante est encore plus inquiétante: un représentant des forces de l'ordre se suicide tous les 5 jours en 2019.
À titre de comparaison, «seulement» 35 policiers se sont suicidés au cours de l'année 2018, relate BFM TV. Un nombre qui est donc en forte hausse et qui pourrait atteindre un niveau extrêmement alarmant d'ici la fin de l'année. Qu'est-ce qui explique ce phénomène alarmant ? Forcément, on se doute qu'il s'agit d'une combinaison de facteurs qui rend l'exercice de leur métier très difficile, voire impossible, à vivre. Toutefois, difficile de pointer du doigt un facteur plus qu'un autre pour le moment.
Néanmoins, on peut tout de même souligner que l'année 2019 ne fut pas de tout repos pour les policiers. Une grande partie d'entre eux a dû notamment faire de nombreuses heures supplémentaires en raison de la mobilisation hebdomadaire du mouvement des gilets jaunes. Ce n'est pas la seule raison de ce ras-le-bol, mais le surmenage pourrait expliquer en partie cette détresse chez certains membres des forces de l'ordre.
Source: BFM TV
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