Des images pornos tournées dans un hôpital québécois

Jean-Daniel Patry-Chevrier, un « responsable de la salubrité » de 34 ans, a tourné des images pornographiques dans l'hôpital où il travaillait, a révélé La Presse. 

Si l'histoire remonte à la fin 2015, ce n'est que récemment qu'elle a été rendue publique dans un jugement de la cour. 

Jean-Daniel Patry-Chevrier a publié plusieurs montages photographiques obscènes sur Internet, mettant en scène ses collègues de travail de l'hôpital du Sacré-Coeur de Montréal. Les images avaient été volées sur Facebook et Jean-Daniel Patry-Chevrier y avait ajouté des commentaires dégradants ou des images d'organes sexuels. Jean-Daniel Patry-Chevrier a expliqué qu'il voulait se venger des femmes ainsi après plusieurs échecs amoureux. 

D'autres images pornographiques mettaient en scène Jean-Daniel Patry-Chevrier. Des photos qu'il avait prises dans différents locaux de l'hôpital et qu'il avait mises en ligne sur les mêmes sites. 

« Des "objets de l'hôpital" ont même été souillés » pour satisfaire les perversions de Jean-Daniel Patry-Chevrier, d'après le témoignage de l'une des trois victimes qui ont été entendues en cour. a indiqué La Presse. 

« C'étaient des photos où il était habillé en vêtements de l'hôpital, pour la plupart [prises] dans des salles de l'hôpital », a révélé une victime, d'après les informations de La Presse. Elle a ajouté que « plusieurs objets différents », dont des « objets de l'hôpital » avaient été utilisés. 

Jean-Daniel Patry-Chevrier avait été déclaré coupable de « communications indécentes » en 2017. Il a été condamné à deux ans de probation et 105 heures de travaux communautaires. Le trentenaire a tenté d'aller en Cour d'appel, mais son dossier a été rejeté. 

L''hôpital du Sacré-Coeur a réagi à cette affaire dans un courriel acheminé à La Presse. 

« Ce type de comportement est inacceptable et ne sera jamais toléré par le CIUSSS Nord-de-l'Île-de-Montréal », peut-on y lire.

« Nous sommes sensibles à ce qu'ont vécu les victimes et nous tenons à ce que les employés de notre établissement travaillent dans un milieu où ils se sentent respectés et en sécurité », poursuit le courriel.

« L'employé a été suspendu [aux fins] d'enquête dès que nous avons été informés de la situation et nous avons mis fin au lien d'emploi avec cette personne par la suite », a insisté l'hôpital.

Source: La Presse

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