Les gens l’ont appelé « la femme la plus laide au monde ». Regardez maintenant la leçon qu’elle donne au monde entier !
Quand une femme tombe enceinte, son souhait le plus cher est de donner naissance à un bébé sain et en parfaite santé. Malheureusement, ceci n’est pas toujours le cas. À cause de certains facteurs génétiques, de l’exposition de la maman à certaines substances toxiques ou autres, le fœtus peut parfois naître avec des malformations congénitales qui entravent son bon développement ou mettre sa vie en péril. Dans cet article, vous retrouverez l’histoire touchante de Lizzie Velasquez, une jeune femme née avec le syndrome du progéroïde néonatal.
Le syndrome du progéroïde néonatal, également appelé syndrome de Wiedemann-Rautenstrauch, est un syndrome très rare qui se manifeste par un vieillissement prématuré du corps du bébé, visible dès la naissance. Le nouveau-né présente donc une diminution du tissu sous-cutané, une macrocéphalie (périmètre crânien plus important que la normale), ainsi qu’une dysmorphie faciale (déformation au niveau du visage).
Ci-dessous, vous retrouverez l’histoire de Lizzie Velasquez, une jeune femme atteinte de ce syndrome et qui a été considérée comme « la femme la plus laide au monde ».
L’histoire d’un cœur courageux
Le 13 mars 1989 au Texas, une fillette a enfin vu le jour, au grand bonheur de ses parents. Or, il était évident que la petite était différente. En effet, elle était atteinte du syndrome de progéroïde néonatal, une pathologie génétique rare qui affectait son cœur, ses os et ses yeux, et l’empêchait de prendre du poids normalement.
En racontant son histoire, Lizzie se rappelle avoir toujours été la risée de ses camarades en classe à cause de son apparence différente. Elle a également admis que sa foi et son éducation catholique lui ont été d’un grand secours pour affronter le regard et les remarques acerbes des autres. Elle n’avait qu’à prier Dieu pour savoir qu’Il était là pour elle et qu’elle pouvait toujours compter sur Lui.
Tout au long de sa croissance, les parents de Lizzie la traitaient avec amour et ne l’ont jamais fait se sentir différente. D’ailleurs, elle n’a réalisé sa condition qu’en rentrant à la crèche. Ses petits camarades ne voulaient pas s’asseoir à ses côtés et la pointaient du doigt. Quand elle racontait à ses parents ce qui se passait à l’école, ils n’hésitaient pas à la rassurer et à la réconforter en lui disant qu’elle était juste plus petite que les autres enfants, mais qu’elle était belle, intelligente, très brave et qu’elle pouvait réaliser tout ce qu’elle voulait.
Même si les médecins leur avaient annoncé qu’ils devraient probablement prendre soin d’elle pour le restant de leurs jours, les parents de Lizzie étaient heureux et fiers de leur petite fille et l’entouraient d’un amour inconditionnel qui lui donnait la force de surmonter toutes les épreuves.
Mais malgré tout, Lizzie avouait que c’était difficile pour elle d’accepter sa condition. Elle voulait avoir une apparence ordinaire et se fondre dans la foule. Elle ajoute qu’elle se blâmait elle-même de son état puisqu’elle ne pouvait blâmer ni ses parents ni les médecins.
En arrivant au lycée, les choses ont commencé à s’améliorer pour Lizzie. Elle est devenue chroniqueuse pour le journal du lycée et photographe pour l’album annuel. Elle a également intégré l’équipe de cheerleading et portait leur uniforme avec fierté.
À l’âge de 17 ans, Lizzie a eu une désagréable surprise. En faisant défiler des vidéos sur YouTube, elle tombe par hasard sur une vidéo intitulée « femme la plus laide au monde » dont elle était la star.
En réalisant que c’est d’elle qu’il s’agissait, la jeune fille a senti comme si quelqu’un a tendu le bras de son écran pour lui asséner un vigoureux coup de poing à la poitrine. Avec ses 4 millions de vues, la vidéo comportait également un nombre incroyable de commentaires où les internautes se moquaient d’elles.
Même si elle a été choquée de se voir humiliée par de parfaits inconnus, Lizzie a décidé de ne pas se laisser ébranler. Elle a donc continué à aller de l’avant et a obtenu son diplôme en communication de la Texas State University. En 2013, elle participe au « TEDx Talk » à Austin, et la vidéo de sa conférence a fait le tour de la toile et a eu un succès fou.
Elle a aussi co-écrit un livre avec sa maman, qu’elles ont intitulé « La belle Lizzie : l’histoire de Lizzie Velasquez », et deux autres ouvrages dont les titres respectifs sont « Sois belle, sois toi-même ! » et « Choisir le bonheur ».
En 2015, un documentaire intitulé « Un cœur courageux : l’histoire de Lizzie Velasquez », relatant la vie de la jeune femme a été également diffusé.
Malgré la multitude de mèmes blessants et humiliants qui circulent encore à son sujet, Lizzie tient toujours bon. Elle est d’ailleurs très impliquée dans plusieurs campagnes de sensibilisation où elle fait de son mieux pour pousser les gens à garder en tête que nous sommes tous humains, peu importe notre apparence ou notre taille, et qu’il est important de s’en rappeler à chaque fois qu’on tombe sur des mèmes sur internet. Ces images ou vidéos peuvent nous sembler marrantes à première vue mais il ne faut pas oublier que la personne concernée n’est pas du même avis. Il faut semer l’amour dans le monde, pas de mots blessants, même si ce n’est qu’à travers un écran.
source:santeplusmag