Elle pensait qu’elle avait juste mal à la tête et elle est décédée 2 jours après – depuis les médecins avertissent le public
La migraine est une maladie qui n’est pas toujours facile à supporter. Elle peut être causée par le stress, le manque de sommeil ou une fluctuation du taux d’œstrogène…Mais pas seulement, la migraine peut cacher une maladie plus grave voire mortelle. Tel était le cas de cette jeune maman de 4 enfants qui est décédée 2 jours après avoir souffert d’un mal de tête aigu. Découvrons toute l’histoire !
Charlotte est une mère de quatre enfants âgée de 42 ans, elle vit avec sa petite famille dans la Caroline du Nord. Le 1er avril, la jeune femme a dit à son mari qu’elle souffrait d’une migraine aiguë. Il l’a vite conduite au centre médical pour la soigner. Et c’est là que les médecins ont diagnostiqué un anévrisme cérébral.
Deux jours après, Charlotte est décédée. Cette tragédie a perturbé toute la famille, Adrien le plus petit de 8 ans a eu du mal à accepter la mort brutale de sa maman. Quant à son mari, il affirme qu’il n’arrive toujours pas à croire qu’elle n’est plus là !
Dans ce qui suit, nous allons découvrir ce qu’est un anévrisme cérébral, ses facteurs de risque, ses symptômes et son traitement.
Qu’est-ce qu’un anévrisme cérébral ?
Un anévrisme désigne la dilatation localisée d’une artère due à une faiblesse du tissu vasculaire. Dans la plupart des cas, un anévrisme cérébral ne provoque aucun symptôme et passe inaperçu. Dans de rares cas, l’anévrisme cérébral se rompt, libérant du sang dans le crâne et provoquant un accident vasculaire cérébral.
Quand un anévrisme cérébral se rompt, le résultat est appelé une hémorragie sous-arachnoïdienne. Selon la gravité de l’hémorragie, des lésions cérébrales ou la mort peuvent en résulter.
Qu’est-ce qui cause un anévrisme cérébral?
Certains facteurs de risque pouvant mener à des anévrismes cérébraux peuvent être contrôlés et d’autres ne le peuvent pas. Les facteurs de risque suivants peuvent augmenter votre risque d’anévrisme ou, si vous avez déjà un anévrisme, peuvent augmenter le risque de rupture :
- Les personnes qui ont des antécédents familiaux d’anévrismes cérébraux sont plus susceptibles d’avoir un anévrisme que celles qui n’en ont pas.
- Les personnes qui ont déjà eu un anévrisme cérébral sont plus susceptibles d’avoir un autre.
- Les femmes sont plus susceptibles de développer un anévrisme cérébral ou de souffrir d’une hémorragie sous-arachnoïdienne.
- Le risque d’hémorragie sous-arachnoïdienne est plus élevé chez les personnes ayant des antécédents d’hypertension artérielle.
- En plus d’être une cause de l’hypertension artérielle, le tabagisme peut augmenter considérablement le risque de rupture d’un anévrisme cérébral.
Quels sont les symptômes ?
Les symptômes d’un anévrisme cérébral rompu surviennent souvent soudainement. Si vous présentez l’un des symptômes suivants ou vous le remarquez chez quelqu’un que vous connaissez, appelez immédiatement les services d’urgence :
- Un mal de tête soudain et sévère qui est différent des maux de tête habituels.
- La douleur dans le cou.
- Nausée et vomissements.
- Sensibilité à la lumière.
- Evanouissement ou perte de conscience.
- Convulsions.
Comment un anévrisme cérébral est-il traité?
Votre médecin va réfléchir à plusieurs choses avant de décider du meilleur traitement pour vous. Les critères qui détermineront le type de traitement que vous recevrez comprennent votre âge, la taille de l’anévrisme ainsi que votre état de santé général.
Parce que le risque d’une rupture anévrismale de petite taille (moins de 10 mm) est faible et que la chirurgie d’un anévrisme cérébral est souvent risquée, votre médecin pourrait vouloir continuer à observer votre état plutôt que d’opter pour une intervention chirurgicale.
Votre médecin peut suggérer des façons de garder vos vaisseaux sanguins aussi sains que possible, comme la gestion de l’hypertension artérielle ou l’arrêt de la cigarette. Si votre anévrisme est volumineux ou provoque des douleurs ou d’autres symptômes, votre médecin peut vous recommander une intervention chirurgicale.
Il est important de noter qu’il n’existe aucun traitement préventif qui permettrait d’éviter la formation d’un anévrisme, lésion dont la survenue est fortement conditionnée par des facteurs congénitaux et parfois héréditaires. Mais n’oubliez pas que des habitudes de vie saine (alimentation, sport, tabac, alcool), sont toujours bénéfiques pour la santé.
source: santeplusmag