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Cette femme a dépensé 90 000 euros pour être maman à 48 ans

Par NTD

Parmi les objectifs de vie de la majeure partie des couples après le mariage, on trouve le désir d’avoir un enfant et de fonder une famille. En effet, certaines femmes considèrent que la suite logique de l’aboutissement de leur féminité et de leur vie de couple est d’avoir un bébé, surtout passé un certain âge.

Effectivement, être enceinte devient pour une grande partie des femmes, une obsession, à la limite du besoin vital, d’un point de vue biologique et psychologique. Cela s’explique par le fait qu’être enceinte et accoucher est un idéal féminin ancré dans la société depuis bien longtemps. Pourtant, la grossesse n’est pas toujours un long fleuve tranquille. Entre les symptômes de grossesse et les complications, les couples font face à divers problèmes dont le plus dur est la perte de l’enfant.  

Les fausses couches 

L’une des principales causes de la perte d’un enfant est l’avortement spontané, c’est-à-dire la fausse couche. Survenant au début ou à la fin de la grossesse, on parle de fausses couches jusqu’au sixième mois de la grossesse puis au-delà, d’accouchements prématurés. 

Les symptômes d’une fausse couche se caractérisent par des pertes de sang à intensité croissante et des douleurs abdominales, plus ou moins intenses. Toutefois, il arrive qu’une femme enceinte saigne légèrement à la date de sa période de règles durant les deux ou trois premiers mois de grossesse. Il convient donc de consulter un professionnel de la santé afin de déterminer s’il s’agit d’un avortement spontané. Dans ce cas, il est possible que vous éprouviez de fortes douleurs au moment de l’expulsion de l’œuf. 

La majeure partie des fausses couches sont causées par des malformations chromosomiques. Il s’agit d’une anomalie au moment de la transmission des informations génétiques du spermatozoïde et de l’ovule. Ensuite, les avortements spontanés peuvent être causés par des infections maternelles ou générales ainsi que par des facteurs aggravants tels que certains médicaments, l’exposition à des substances dangereuses, la malnutrition ou encore une insuffisance hormonale. 

Cependant, lorsque des fausses couches à répétition surviennent, il convient de déterminer s’il existe des causes permanentes comme des maladies rénales, vasculaires, le diabète, une malformation congénitale ou encore des causes immunitaires. 

Les fausses couches à répétition perturbent psychologiquement chaque partenaire car la femme, comme l’homme à une certaine intensité, doit faire face à un réel deuil de l’enfant désiré et attendu afin de reconcevoir un bébé. Et cela demande énormément de courage comme le prouve l’histoire de la famille Warneford. 

L’histoire incroyable de la famille Warneford

Louise et Mark Warneford ont dû prendre la décision d’arrêter d’essayer d’avoir un enfant après 18 fausses couches. En effet, Louise souffre d’une maladie qui entraîne la destruction des embryons. 

Son corps rejette les embryons à cause de « cellules tueuses ». Après avoir tenté toutes les autres méthodes pour concevoir des enfants comme la fécondation in vitro et les mères porteuses, Louise et Mark ont renoncé à l’idée d’être parents. 

Pourtant, bien qu’ils aient dépensé plus de 80 000£, soit l’équivalent d’environ 90 000€, Louise gardait un espoir d’être enceinte. 

En effet, 5 ans après avoir pris la décision d’arrêter d’essayer d’avoir un enfant, le couple s’est rendu en République tchèque pour réaliser une fécondation in vitro. Miraculeusement, Louise est tombée enceinte à 47 ans ! 

Mark et Louise ont trouvé la force de se donner une dernière chance grâce à l’aide du Dr Hassan Shehata du Centre d’immunologie reproductive et de la grossesse de Prague. Ils sont devenus les parents du petit William.

Louise avoue que chaque fausse couche a été une épreuve et vu que des complications sont survenues au moment de l’accouchement par césarienne car il y avait un problème avec le placenta, elle a dû faire face à beaucoup de pression psychologique. 

Fort heureusement, Mark a été d’un soutien sans faille et l’argent ainsi que son âge n’étaient rien comparés au bonheur d’avoir un enfant. 

Un enfant plein de joie qui remplit la vie de ses parents de bonheur.

source: santeplusmag