En prévision de la canicule qui va frapper dans les prochains jours, il offre 10 ventilateurs à l'école, l’inspection les retire
Alors qu'en France, la température grimpe depuis quelques jours et qu'elle atteindra son point culminant au cours de la semaine, un parent d'élève qui avait décidé d'offrir dix ventilateurs neufs pour chaque salle du groupe scolaire est scandalisé que son don ait été refusé.
Le père nommé Philippe Bouriachi ne cache pas qu'il est en colère contre la direction de l'école maternelle Romain-Rolland pour laquelle il avait investi 400 euros de sa poche afin de fournir aux élèves des ventilateurs.
L'homme a expliqué au journal Le Parisien dans quelles circonstances il avait découvert que son don avait été refusé, et ce, suite au passage d'un inspecteur de l'Education nationale: "Ils ne seraient pas aux normes. Mais dans la classe de ma fille, sans rideaux ni stores, il fait quarante degrés! Hier, même les professeurs m'ont remercié. Au final, avec cette décision, ce sont les enfants qui sont pénalisés."
Du côté de l'inspection académique du Val-de-Marne, on indique tout d'abord que le geste de générosité posé par Bouriachi est très apprécié, mais ce serait en raison du cadre réglementaire qu'on a dû refuser ces dix ventilateurs: "Tout matériel qui arrive dans une école du premier degré est soumis à un règlement en lien avec la commune. Et ce pour se prémunir de tout risque pour la sécurité des élèves et du personnel."
Comme l'a expliqué l'inspection, le règlement stipule que des appels d'offres doivent être impérativement mis en place avant que du matériel puisse être installé dans les classes de maternelle.
Le père de famille souligne que l'application de ce règlement se fait sans même prendre considération du fait qu'il s'agit actuellement d'une situation extrême où la canicule en cours va bientôt passer au niveau 3: "Ces ventilateurs sont certifiés 'Norme française', je ne vois pas ce qu'il faut de plus!"
Enfin, le père a fait savoir qu'il passerait chercher les ventilateurs au cours des prochains jours.
Source: Le Parisien
Crédit Photo: Courtoisie