Une femme transgenre est kidnappée et sauvagement battue avant qu'on lui exige une rançon
Au Pakistan, une femme transgenre a été kidnappée et battue avant de se faire raser la tête par ses ravisseurs qui avaient exigé d'elle une rançon afin de la protéger.
La victime nommée Shakeela est une danseuse de Mardan dans le nord du Pakistan. C'est le 4 juin dernier qu'elle a été kidnappée alors que le reste de la population s'affairait à célébrer la Eid al-Fitr, une fête très populaire auprès de la communauté locale.
Les kidnappeurs de la femme transgenre avaient exigé une rançon de plusieurs milliers de dollars en échange de sa protection, mais lorsque la victime a expliqué qu'elle n'avait pas les moyens de payer une telle somme, ses ravisseurs ont donc décidé de la battre et de l'humilier.
Une activiste de 64 ans nommée Farzana Jan a révélé que Shakeela avait fait l'objet de menaces similaires à deux reprises avant l'attaque, mais que la police n'avait rien fait.
Toutefois, par le passé, étant donné que les ravisseurs demandaient de plus petites sommes d'argent, Shakeela était donc en mesure d'acheter la paix.
Selon Farzana Jan, les ravisseurs avaient probablement l'intention de lui faire subir un tel sort puisqu'ils savaient très bien qu'il était peu probable que la victime ait en sa possession une telle somme d'argent.
D'ailleurs, Farzana Jan a doublement salué le courage de Shakeela d'avoir brisé le silence quant à l'attaque dont elle a été victime, car en dénonçant publiquement cette agression, la femme transgenre espère mettre de la pression sur la police afin qu'elle prenne plus au sérieux cette affaire.
Ce qui est horrible dans tout cela, c'est que selon Farzana Jan, même si la police procède généralement à des arrestations lorsque de tels crimes surviennent, il est très rare, voire même inhabituel que des accusations soient portées contre les suspects.
Farzana Jan conclut en déclarant: "La violence est très présente sur le terrain, mais les sanctions et les accusations sont inexistantes."
Source: Dailymail
Crédit Photo: Courtoisie