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Fillette décédée à Granby: «Il y a des gens qui ne devraient pas avoir d'enfants»

Par NTD

« Non, mais va-t-elle se taire ? », a écrit d'emblée Patrick Lagacé, vendredi matin, dans sa chronique de La Presse

Le populaire chroniqueur est visiblement ébranlé par les événements qui ont mené au décès de la fillette de 7 ans à Granby après avoir été victime de maltraitance et/ou négligence. 

Dans sa chronique dure à l'endroit de la mère biologique de la fillette, Patrick Lagacé a souligné le fait que la mère a perdu la garde de sa propre fille... alors que la père a pu en obtenir la garde. Il faut vraiment être considéré inapte, a-t-il souligné, alors que le système donne souvent plusieurs chances aux parents biologiques. 

« Et il faut être vraiment, vraiment, vraiment inapte pour que le tribunal, après, vous retire en permanence la garde de votre enfant... malgré vos efforts, malgré les ateliers de formation parentale que vous avez suivis », a-t-il écrit. 

Dans sa chronique, Patrick Lagacé nomme la fillette Alicia pour lui donner un nom, même fictif. C'est qu'on ne peut toujours pas identifier la fillette, que ce soit par son nom ou son visage. 

« J'insiste sur l'inaptitude de la mère biologique d'Alicia non pas pour être méchant, mais parce qu'elle a pris l'habitude de donner des entrevues aux journalistes où elle dit absolument n'importe quoi, étant donné ses capacités parentales », a ajouté Patrick Lagacé, allant même jusqu'à souligner ce passage en gras. 

« Voici une femme aux capacités intellectuelles limitées - c'est écrit en toutes lettres dans les ordonnances du tribunal, diagnostic à l'appui - et qui cherche des coupables pour la mort de sa fille », a poursuivi le chroniqueur. « La justice déterminera qui a causé la mort d'Alicia. Mais ce qui est clair, c'est que la petite est aussi morte d'être née de parents qui n'auraient jamais dû prendre la décision de procréer. »

« Comment les convaincre de ne pas avoir d'enfants ? Ou d'attendre avant d'en avoir ? Ou de ne plus en avoir ? », a-t-il demandé un peu plus loin dans sa chronique. « Il faut un permis pour conduire un char, pour avoir un chien, pour couper un arbre dans votre cour arrière. Pour avoir un enfant ? Pas de problème, il n'y a aucune barrière. »

À la fin de sa chronique, Patrick Lagacé insiste et demande ce qu'on devrait faire des parents inaptes, comme les parents d'Alicia. Si le dilemne est moral, le chroniqueur croit que la question mérite d'être posée. 

Source: La Presse

Crédit Photo: Capture d'écran