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Fillette décédée à Granby: la belle-mère veut retrouver sa liberté

Par NTD

Le Québec en entier a été bouleversé par la mort tragique de la fillette de sept ans (dont on peut pas révéler l'identité) à Granby. 

La belle-mère de 35 ans souhaite maintenant être remise en liberté pour la suite des procédures. Rappelons qu'elle est accusée de séquestration et de voies de fait graves. Même après la mort de la fillette, d'autres accusations n'ont pas été portées contre elle. 

L'avocate Me Rachel Bernatchez s'est présentée en cour sans sa cliente, ce lundi. Elle a demandé à ce que l'enquête de remise en liberté de la belle-mère ait lieu en même temps que celle du père de la fillette, qui est coaccusé dans cette histoire. 

Plusieurs Québécois ont déploré le fait que la fillette ne puisse pas être nommée dans les médias et que son visage soit caché. 

« Une ordonnance de non-publication a été ordonnée par le tribunal. Elle interdit la publication de tout élément qui pourrait tendre à identifier les témoins dans la cause et la victime », a expliqué le Directeur des poursuites criminelles et pénales, Jean-Pascal Boucher, aux médias. 

Selon l'article 11.2.1 de la Loi sur la protection de la jeunesse, « on ne peut publier ou diffuser une information permettant d’identifier un enfant ou ses parents, à moins que le tribunal ne l’ordonne ou ne l’autorise ».

Les médias doivent donc se conformer à ces règles, comme le doivent les gens sur les réseaux sociaux. Si les gens dévoilent le nom de la fillette ou son visage, de même que ceux des personnes impliquées dans l'affaire, ils s'exposent à des risques de poursuite. 

« L’ordonnance vise les témoins dans l’affaire. Il y a des liens entre les individus liés à l’enquête qui pourraient être identifiés et ça pourrait nuire au processus judiciaire », a ajouté Jean-Pascal Boucher.

Source: Le Soleil

Crédit Photo: Capture d'écran