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Une mère traitée de pédophile parce qu'elle allaite encore son fils de 7 ans

Par NTD

Lisa Bridger est une mère de cinq enfants qui vit en Australie. Récemment, la femme a été victime de plusieurs critiques parce qu'elle allaite encore ses garçons de 4 ans et de 7 ans. 

Dans un reportage publié en juin dernier, la mère de famille avait expliqué qu'allaiter ses fils autistes de 4 ans et de 7 ans était bénéfique pour leur santé et leur humeur. Elle disait que le lait maternel permettait d'éviter la prise de certains médicaments grâce à son effet calmant. 

Mais la mère de famille a dû faire face à de nombreuses critiques. Elle a été traitée de malade et même de pédophile. 

Lisa a répondu à ses détracteurs dans une lettre publiée sur le site Kidspot, destiné aux parents. 

« Pour les adultes qui ont commenté que je suis malade et que j'ai besoin d'aide, il n'y a rien qui cloche avec moi mentalement, je ne fais que ce qui est naturel », a écrit la mère.

« Ce n’est pas un acte sexuel, je ne suis pas un pédophile, ce que beaucoup ont suggéré. »

« Mon fils est très indépendant, sûr de lui, sans être traumatisé. Ses amis et ses camarades ne rient pas de lui car ils ont appris que ce qu'il fait est normal. »

« En regardant et en voyant tous les adultes m'intimider et me maltraiter, en me disant ce que je dois faire pour le confort de mon enfant, je peux voir pourquoi autant d'enfants tyrannisent de nos jours. » 

« Pour ceux qui pensent que je devrais offrir du lait de vache, ce n'est pas un veau! Le lait de vache est du lait maternel, mais vous semblez tous à l'aise avec mon enfant humain qui boit ce lait, par opposition au lait de sa propre espèce. »

« Non, je ne l'allaiterai pas encore à l'adolescence, dans la vingtaine ou la trentaine, une fois que les dents de lait tombent et que les molaires adultes émergent, ils perdent leur capacité à prendre le sein que ce soit la nuit, pour dormir ou, occasionnellement, pour aider à rétablir les liens après une crise, il choisit parfois un câlin, mais il souhaite aussi parfois rester seul. »

Source: Journal de Montréal

Crédit Photo: Courtoisie