Un Français sanctionné à 6 mois de prison avec sursis pour avoir cassé le nez de sa fille lesbienne
Parfois, certains parents n'acceptent pas les choix de vie de leurs enfants. C'est exactement le cas de ce père de famille qui a été sanctionné à 6 mois de prison avec sursis pour avoir cassé le nez de sa fille lesbienne.
C'est le quotidien Le Parisien qui rapporte cette nouvelle qui va en décevoir certains et qui va en agacer beaucoup d'autres. En effet, dans la ville de Saint-Étienne, un père de famille d'une quarantaine d'années a été sanctionné à 6 mois de prison avec sursis pour avoir cassé le nez de sa fille lesbienne. Ce n'est pas tout, il aurait également menacé deux policiers de les tuer. Cela fait donc beaucoup pour lui : violence sur mineure ainsi que menace de mort sur des représentants des forces de l'ordre. C'est ce qu'on appelle perdre complètement son sang-froid.
20 minutes explique que ce père de famille était très énervé par le fait que sa fille de 17 ans lui cache pendant plus de deux ans qu'elle soit lesbienne. Il a déclaré au tribunal une phrase-choc : "Quand votre fille vous cache depuis deux ans qu'elle est lesbienne, ça mérite bien une claque". Il faut rappeler qu'il lui a tout de même cassé le nez et qu'on imagine que ce n'est pas avec une simple claque qu'il a pu lui faire ça. Il s'y est donc peut-être pris à plusieurs reprises.
Quant aux menaces de mort envers les policiers, il a expliqué au tribunal qu'il prenait un traitement médical qu'il aidait à garder son calme et que ce jour-là il avait oublié de le prendre raconte 20 minutes. Le moins que l'on puisse c'est qu'il n'a pas été pris au sérieux par le tribunal qui a décidé de le condamné à six mois de prison avec sursis ainsi qu'à 800 euros d'amende. D'après les informations du quotidien, ce n'était pas la première fois qu'il était condamné pour des actes de violence.
C'est tout de même décevant qu'en 2019, des parents réagissent comme ça lorsque leur enfant leur apprend une nouvelle dont ils ne sont pas contents. La violence n'a jamais été une solution et cette histoire vient encore une fois de le prouver.
Source: Le Parisien
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