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Une famille de la Rive-Sud «sans histoire» ciblée par deux incendies criminels

Par NTD

Une famille de Carignan envisage le pire après deux incendies criminels survenus à leur résidence familiale en un mois, d'après un reportage préoccupant de TVA Nouvelles. 

« J’ai peur. Nous sommes en réel danger. Si ce n’était pas du système d’alarme, on y serait déjà passé ! » a affirmé le père de famille de 55 ans, Abdelmalek Salhi, à TVA Nouvelles. 

La premier incendie a eu lieu le 28 octobre. La famille a perdu une voiture. Puis, dans la nuit du 29 au 30 novembre, un nouvel incendie. C'est le système d'alarme qui a réveillé la famille. L'homme a réussi à maîtriser l'incendie avec son extincteur cette fois. 

Abdelmalek Salhi, qui est un vétérinaire, a expliqué à TVA Nouvelles qu'il a acheté sa luxueuse résidence il y a près de cinq ans. Il s'agissait d'une reprise de finances. Depuis, il a reçu des lettres de la cour et des appels de huissiers qui cherchaient à joindre l'ancien propriétaire. Abdelmalek Salhi croit qu'il s'agit d'un règlement de compte et que sa famille s'est retrouvée malgré elle coincée au milieu d'une affaire sombre. Abdelmalek Salhi assure n'avoir aucune dette et aucun ennemi.

La police mène actuellement une enquête pour comprendre ce qui s'est passé. 

« L’explication la plus probable, c’est l’ancien propriétaire, qui serait apparemment un magouilleur à cravate », croit-t-il. 

D'après les vérifications de TVA Nouvelles, l'ancien propriétaire de la résidence a été « acquitté de trois accusations criminelles » et l'adresse est toujours associée à son nom. 

Abdelmalek Salhi dit avoir été tellement bouleversé par ce qui lui est arrivé qu'il en a oublié l'anniversaire de son fils. Il croit que des personnes cherchent à lui envoyer un avertissement, mais qu'ils se trompent de personne, pensant cibler l'ancien propriétaire de la maison. 

« Je m’inquiète pour lui. Il ne dort plus. Il est anxieux », a confié la femme d'Abdelmalek, Mme Laggoune.

Le père de famille a donc décidé de prendre la parole publiquement pour dénoncer les incendiaires qui l'ont ciblé. 

« S’il y a un contrat sur ma tête par erreur, il faut faire vite avant qu’il soit trop tard », a déclaré Abdelmalek Salhi. Il demande simplement aux gens qui l'ont pris pour cible de le laisser tranquille, lui et sa famille.

Source: TVA Nouvelles

Crédit Photo: Capture d'écran