La mère qui a noyé sa fille de 4 ans avant de faire brûler son corps est déclarée non-coupable du meurtre.

Une mère qui était convaincue d'être un ange déchu qui devait sacrifier sa fille pour prouver sa foi en Dieu a été déclarée non coupable du meurtre de son enfant.

La mère nommée Carly Ann Harris faisait face à de graves accusations après qu'elle ait dit à sa fille de 4 ans : "On se revoit au paradis" avant de la noyer et de faire ensuite brûler son corps.

C'est là un verdict final qui prend tout le monde par surprise, étant donné que les jurés ont même eu connaissance d'un témoignage fait par la mère auprès d'un docteur à qui elle avait dit s'être sentie "très calme" et d'avoir eu l'impression d'avoir fait "la bonne chose" suite au meurtre de sa fille Amelia Brooke Harris.

La décision étonnante du jury s'explique suite au témoignage de psychiatres qui ont convenu que la femme était aux prises avec un lourd problème de schizophrénie paranoïaque au moment de passer à l'acte le 8 juin dernier.

La mère évitera peut-être la prison, mais elle sera hospitalisée pour une durée indéterminée, sous ordre de la Newport Crown Court.

Étant donné son état psychologique, la femme a pu éviter une condamnation pour meurtre.

Les médias locaux rapportent qu'au cours du procès qui a duré 2 jours, le fait que Harris ait tué sa fille n'a jamais été remis en question. Tous les éléments de preuve démontraient sans le moindre doute qu'elle avait commis le meurtre. Or, le procès a plutôt tourné autour de la responsabilité de la mère, et ce, étant donné sa santé psychologique.

C'est le frère de la petite Amelia qui a fait la troublante découverte de son cadavre le 8 juin.

Des voisins ont entendu des hurlements de terreur et quand ceux-ci sont allés vérifier ce qu'il y avait, ils ont découvert le frère de la victime qui était en état de détresse devant le cadavre de sa soeur.

Dès l'arrivée des policiers sur les lieux, la mère de la victime s'est empressée de déclarer aux policiers que les anges lui avaient dit d'agir ainsi et qu'ils pouvaient maintenant l'arrêter.

Source: Mirror

Crédit Photo: Courtoisie