Une baleine meurt ensanglantée dans un port en France
Une baleine blessée de 18 mètres ( 52 pieds ) de longueur s'est retrouvée dans le port de Saint-Cyprien en France. Mais malheureusement, elle n'a pas survécu à ses blessures.
Elle était en sang quand elle a été trouvée. Des sauveteurs ont tenté de l'aider, mais sans succès.
« Intervention en cours sur le port de Saint Cyprien, une baleine blessée de 18 m retrouvée échouée dans le port. Présence de l’équipe des sauveteurs nautiques pour baliser une zone de confort pour que le cétacé puisse reprendre des forces en attendant la suite du sauvetage », a tweeté le compte officiel des Sapeurs Pompiers des Pyrenees Orientales, mardi.
Intervention en cours sur le port de Saint Cyprien, une baleine bless\u00e9e de 18 m retrouv\u00e9e \u00e9chou\u00e9e dans le port.
Pr\u00e9sence de l\u2019\u00e9quipe des sauveteurs nautiques @SDIS66 pour baliser une zone de confort pour que le c\u00e9tac\u00e9 puisse reprendre des forces en attendant la suite du sauvetage pic.twitter.com\/2W8Wi67qTo— SDIS 66 (@SDIS66) December 11, 2018\n
La baleine était en fait un rorqual commun. C'est le « deuxième plus grand animal vivant sur la planète1 et le plus bruyant des mammifères marins », précise Wikipédia. L'espèce, protégée après avoir été considérée comme menacée par l'Union internationale pour la conservation de la nature ( UICN ), est passée au statut « vulnérable » en 2018.
Des centaines de personnes se sont déplacées sur les lieux dans l'espoir de pouvoir aider. Mais le rorqual commun était au bout de ses forces et gravement blessé. Il est mort et il a coulé au fond de l'eau devant toutes ces personnes qui espéraient une fin heureuse.
Les autorités devront maintenant déplacer le corps de cette baleine gigantesque pour dégager le port. Des échantillons seront toutefois envoyés dans un laboratoire avant afin de déterminer les causes exactes de son décès.
Voici les plus grandes menaces de ces baleines, toujours d'après Wikipédia :
« Comme toutes les autres grandes baleines, le rorqual commun a été abondamment chassé. L'acide gras de l'huile de rorqual servait à la fabrication de savon et de margarine. Par cuisson, on obtenait également de la glycérine comme sous-produit, l'ingrédient de base pour la fabrication de la dynamite ; abondamment utilisée au début du xxe siècle pour la construction du réseau routier. Entre 1935 à 1965 près de 30 000 rorquals communs par an ont été tués1. En 1966, les rorquals communs du Pacifique nord ont été mis sous la protection de la Commission baleinière internationale. À partir du milieu des années 1970, les quotas ont été diminués. La CBI a publié un moratoire en interdisant les prises commerciales en 1982 et pratiquement nulle depuis exception faite des prises dites scientifiques. La population actuelle est estimée être approximativement de 40 000 spécimens dans l'hémisphère nord et de 15 000 à 20 000 dans l'hémisphère sud. Ces chiffres ne sont qu'un faible pourcentage des populations existantes au xviiie siècle pourtant, le Japon et l'Islande ont annoncé leur volonté de reprendre la chasse en 2013 ; et à partir du lundi 17 juin 2013, sous prétexte de recherches scientifiques, deux bateaux islandais reprennent la chasse au rorqual commun malgré l'opposition de la communauté internationale.
Les collisions avec des bateaux et le bruit d'activité humaine sont autant de menaces sur la préservation de l'espèce. Pour des raisons certainement liées aux courants marins, quelques sites sont régulièrement le fait de ces échouages des rorquals communs morts après une collision. C'est le cas de Villeneuve-lès-Maguelone et de Port-la-Nouvelle. Le 9 mars 2015, le roulier Euro Spirit entre au port du Havre avec un spécimen mort coincé sur son bulbe d'étrave. Le 19 octobre 2018 , un rorqual d'environ 17 mètres est retrouvé mort dérivant au large du Cap d’Agde. Les métaux lourds, les organochlorés et les boues rouges les menacent. »
Source: Daily Mail
Crédit Photo: Capture d'écran