Un célèbre “gilet jaune” est un fonctionnaire qui gagne 2600 euros par mois même s'il ne travaille pas.
Depuis plusieurs semaines, la France est plongée dans une tempête sans précédent depuis que la hausse des prix des carburants a donné naissance au mouvement populaire des "gilets jaunes". Voilà que des médias ont levé le voile sur une des figures les plus connues du mouvement, un fonctionnaire "privé d'emploi" depuis 10 ans, mais qui gagne toujours 2 600 euros net par mois.
Le fonctionnaire en question est un homme de 62 ans nommé Jean-François Barnaba.
C'est le 5 décembre dernier que les médias L'Obs et Quotidien ont dévoilé l'histoire plutôt particulière du célèbre "gilet jaune".
Au cours des dernières semaines, on a fréquemment aperçu Barnaba apparaître sur divers plateaux d'émissions de télévision et de radio.
Originaire de l'Indre, Barnaba compte parmi un groupe très rare de travailleurs, car depuis 10 ans, il est considéré comme étant un "fonctionnaire momentanément privé d'emploi.
Barnaba avait été nommé directeur de la culture, du patrimoine et du tourisme de son département en 2001, mais sa situation a drastiquement changé suite à un conflit avec sa hiérarchie. Serge Descout, président LR du département, a expliqué à L'Obs: "Depuis le 31 décembre 2008, il n'a réalisé aucune mission pour nous."
C'est un cas très rare, car selon Descout, Barnaba serait le fonctionnaire de son département à s'être retrouvé dans une telle situation.
Bien que plusieurs personnes seraient ravies de gagner son salaire en étant "privées d'emploi", Barnaba ne se gêne pas pour expliquer qu'il est le premier à souhaiter sortir de cette situation. Dans une entrevue qu'il a accordée au Quotidien, Barnaba a expliqué: "J'ai contacté de très nombreuses collectivités territoriales, un peu partout en France, mais aucune ne m'a confié de poste réel. J'ai bien rendu quelques services, mais toujours officieusement."
Rappelons que le samedi 8 décembre, le quatrième rassemblement de masse des "gilets jaunes" se tiendra en France.
Au fil des semaines, les rassemblements du samedi n'ont pas cessé de gagner en popularité et la journée du 8 décembre s'annonce déjà très explosive.
Le gouvernement Macron a tenté de calmer la grogne populaire en annonçant qu'il adopterait diverses mesures en lien avec les requêtes du mouvement, mais de toute évidence, le mouvement semble avoir atteint une vitesse de croisière qu'il sera extrêmement difficile de freiner.
Source: Gentside
Crédit Photo: Courtoisie