Des maires Français tentés à mettre une taxe sur les ordures.
Chaque année, une seule personne produit environ 354 kg de déchets en France. Une statistique à la fois étonnante et décourageante alors que plusieurs personnes rivalisent de créativité pour freiner les changements climatiques. Et si cela passait aussi par une réduction des déchets?
La tarification incitative permet d'encourager les gens à jeter moins et d'observer rapidement des changements de comportements. L’objectif souhaité est de réduire ce poids de 5,6 % d’ici 2025.
« C’est un principe qui va récompenser à la fois le geste de tri et les efforts de réduction des déchets. La tarification incitative est un principe réellement efficace, ça a été documenté en France et à l’étranger », explique Flore Berlingen de l’association écologiste Zero Waste auprès de nos confrères de RMC.
« La baisse globale des déchets était de -10 % et la baisse des déchets non recyclables, c’est-à-dire ceux qu’on envoie en décharge ou en incinérateur était de -30 %. Des résultats comme ça, c’est significatif et ça montre que ça vaut vraiment le coup de basculer de système même si ça prend un peu de temps », conclut-elle.
Payer ou jeter moins
À Lacroix-Falgarde, près de Toulouse, les habitants de cette commune pratiquent déjà la taxe incitative, comme quelques autres communes de France. Marine,s’est organisée pour payer moins en jetant moins :
« J'ai installé un compost dans le jardin pour pouvoir mettre ce que je peux éviter de mettre à la poubelle et quand je vais au supermarché, j'essaie de prendre un produit où il y a le moins d'emballage possible et au final je me rends compte que ma facture baisse », a-t-elle expliqué.
Le zéro déchet (Zero Waste)
Le zéro déchet (de l'anglais zero waste) est de plus en plus à la mode, surtout auprès des plus jeunes générations qui se préoccupent grandement de l'environnement.
« Zéro déchet est une stratégie holistique de réduction de la quantité de déchets produits par la civilisation industrielle », explique Wikipédia. « Elle s'appuie, d'une part, sur la modification des processus de production en encourageant la re-conception des cycles de vie des produits, dans le but de favoriser la réutilisation de tous leurs composants ; d'autre part, sur la modification en profondeur des procédés de valorisation des déchets, avec pour objectif l'élimination totale du stockage en décharge ou de la combustion partielle en incinérateur, et donc de la production de déchets ultimes et de substances toxiques, dangereuses pour la santé et l'environnement, sans oublier la sobriété. »
« Quand on sait que 99 % des ressources prélevées dans la nature sont reléguées au rang de déchet en moins de quarante-deux jours, on voit qu'un grand gaspillage d'énergie grise se dessine, que l'incinération ne saurait pallier qu'imparfaitement. Et il y a lieu de se demander si les centaines de milliards de tonnes-kilomètres générés par l'économie, qui participent incidemment de l'énergie grise, le sont à bon escient. La première définition du "zéro déchet" a été initiée lors du Planning Group of the Zero Waste International Alliance en novembre 2004. Une version revisitée a été adoptée en 2009. »
Source: BFMTV
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