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Le vortex polaire viendra gravement perturber l'hiver Québécois

Par NTD

Au cours des derniers mois, la question des changements climatiques a de plus en plus préoccupé la population, et ce, avec raison. Alors que les prévisions quant à l'état de la planète donnent froid dans le dos, voilà que la province du Québec a déjà commencé à en payer le prix. En effet, voilà qu'en raison du réchauffement climatique en Antarctique, la province sera plus à risque de subir les effets du vortex populaire, ce qui risque de rendre les hivers "plus extrêmes, mais aussi plus propices aux grandes variations", selon MétéoMédia.

On pourrait croire que le réchauffement climatique aurait un impact contraire sur nos hivers et ainsi les rendre plus doux, mais ce serait ici mal comprendre les divers phénomènes qui entrent en jeu lorsqu'il est question de climatologie.

Comme le réchauffement climatique fait en sorte qu'il provoque une hausse rapide des températures aux pôles, le contraste thermique subit une diminution, et ainsi son intensité. En d'autres mots, comme le vortex polaire est moins ancré au pôle Nord, une espèce de zigzag atmosphérique est créé.

Le phénomène est plutôt inquiétant si l'on considère que déjà en 2016, les scientifiques avaient déjà commencé à observer qu'une concentration d'air polaire avait tendance à s’étirer en Amérique du Nord. On attribue ce changement climatique à la diminution importante du couvert de glace qui, jusque là, avait pour effet d'affaiblir le vortex polaire.

Voilà donc pourquoi les impacts du réchauffement climatiques ne donnent pas les effets que l'on pourrait présumer sur notre hiver. Ironiquement, c'est le froid qui nous permettait de demeurer à l'abri des températures glaciales extrêmes. Comme l'explique les spécialistes de MétéoMédia: "Si les vents dominants en altitude (qui agissent comme une ceinture de renfort de l’air froid) s’affaiblissent, il sera plus facile de causer un crétage, et par le fait même, une descente d’air froid dans le sud, et ce, jusque dans l’est des États-Unis."

Ces explications fournies par les spécialistes nous aident donc à mieux comprendre pourquoi les hivers 2013-2014 et 2014-2015 ont été très glaciales en fin de période hivernale. 

Il faut aussi savoir qu'outre ces facteurs, le Québec était déjà exposé à des hivers plus froids qu’en temps normal. Ici, on peut penser au mois de mars de 2014, où on avait justement observé un record à ce titre.

Paradoxalement, les secteurs qui entourent le Québec, comme par exemple le reste du Canada et les États-Unis, se trouvaient dans un patron atmosphérique plus doux que la normale.

Selon MétéoMédia, un vortex polaire s'explique par les descentes d’air arctique. Plus précisément, il "s’agit en fait d’une circulation atmosphérique qui a lieu au niveau de la troposphère et de la stratosphère et qui réside de façon permanente autour des deux pôles".

Le vortex polaire, aussi connu parfois sous le nom de tourbillon polaire, a pour effet de faire chuter considérablement la température lorsque cette masse de froid intense se manifeste. En provenance du Pôle Nord, le vortex polaire peut aussi affecter la température au cours de l'été.

Rappelons que le terme de "vortex polaire" avait gagné en popularité en 2014 lorsque le Midwest américain avait subi une vague de froid intense.

Source: MeteoMedia

Crédit Photo: Courtoisie