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Un fou furieux tue à coups de pieds son ex enceinte 2 jours avant la date prévue d'accouchement.

Par NTD

Les parents d'une victime de meurtre accusent le Crown Prosecution Service (CPS, que l'on peut traduire par « Service des poursuites judiciaires de la Couronne ») d'avoir une part de responsabilité dans la mort de leur fille.

La victime en question se nommait Eystna Blunnie et elle a été tuée deux jours avant sa date prévue d'accouchement. C'est son ancien conjoint, Tony McLernon qui l'a tuée en la frappant à coups de pieds. Le bébé qu'elle portait a aussi perdu la vie lors de la violente agression.

La jeune femme de 20 ans avait été piégée par McLernon qui lui avait envoyé un message texte lui demandant de la rejoindre tout en lui annonçant qu'il avait une "surprise" pour elle.

Le procès de l'homme avait eu lieu en 2013 et le jury n'avait eu besoin que de 45 minutes de délibération pour se décider à condamner l'homme pour meurtre et ainsi, l'envoyer croupir en prison pour une durée de 27 ans.

Selon Kevin et Sue Blunnie, le meurtre de leur fille Eystna par McLernon a été rendu possible grâce à des erreurs qu'auraient commises le CPS.

Les parents d'Eystna expliquent que deux mois avant sa mort tragique, la jeune femme s'était rendue dans un poste de police afin de montrer aux agents des ecchymoses sur son corps tout en leur confiant que son conjoint l'avait battue, car il croyait que le bébé qu'elle portait n'était pas le sien. La future maman avait même révélé aux policiers que l'homme l'avait directement menacée de la poignarder et de la tuer.

McLernon avait été arrêté par la police peu après les dénonciations de la jeune femme, mais la police l'avait relâché par la suite en raison d'un manque de preuves.

Les policiers avaient notamment expliqué que McLernon leur semblait être un risque "moyen", car il ne vivait pas officiellement sous le même toit que sa victime.

Même si McLernon traînait derrière lui un historique bien garni d'agressions commises sur des conjointes précédentes, l'homme a été relâché en toute liberté. Les parents d'Eystna se disent convaincus que la mort de leur fille aurait pu être évitée si les policiers avaient davantage tenu compte du passé judiciaire de McLernon avant de décider de lui accorder sa liberté, et ce, sans même surveiller ses agissements par la suite.

Six ans après la mort d'Eystna, ses parents continuent à raconter son histoire afin de rappeler à tout le monde qu'il faut demeurer vigilants quant aux dénonciations de violence conjugale.

Source: Metro

Crédit Photo: Courtoisie