Une juge ne fait plus confiance à un policier de Montréal
Un policier qui a pris le tampon de signature d'une juge sans son consentement afin de faire arrêter un tueur à gages n'est plus le bienvenu au palais de justice de Montréal, rapporte le Journal de Montréal.
D'ailleurs la juge coordonnatrice adjointe en matière pénale de la Cour du Québec pour la région de Montréal, Patricia Compagnone, a demandé qu'une enquête policière soit ouverte contre Guillaume Joly-Tessier, qui s'était servi du tampon de signature d'une juge pour faire arrêter Frédérick Silva.
La juge écrit qu'il s'agit là d'un « événement préoccupant, voire inquiétant », dans une lettre consultée par le Journal de Montréal.
« Par ailleurs, je vous avise également que nous ne pouvons plus faire confiance au policier Joly-Tessier. Il ne sera plus reçu à titre de dénonciateur de demandes d’autorisations judiciaires à Montréal », a-t-elle ajouté.
« Ça m’apparaît assez sérieux », a déclaré l'avocate du tueur à gages, Me Danièle Roy.
L'homme a été condamné à la prison à vie après trois meurtres en 2018. Il figurait parmi les 10 criminels les plus recherchés au Québec.
Ainsi, l'agent du SPVM Guillaume Joly-Tessier a fait un faux mandat en usant de l'étampe d'une juge à son insu.
La juge Josée De Carufel venait de son côté de refuser de signer le document. Mais une fois la juge absente, l'agent de la paix a apposé son étampe sur le faux mandat, qui avait servi à obliger un témoin à collaborer.
Source: TVA Nouvelles