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Variole du singe: Une médecin lance un avertissement aux personnes avec de nouveaux partenaires

Par NTD

Alors qu’on sort tout juste la tête de l’eau après la longue pandémie de COVID-19, voilà que la peur refait surface avec la crise de « Variole du singe » qui fait plusieurs infectés à travers le monde.

C’est le cas en Angleterre où la Docteure Susan Hopkins, conseillère médicale en chef de l'Agence britannique de sécurité sanitaire (UKHSA), a expliqué que de plus en plus de contamination à cette « Variole du singe » était détectée au Royaume-Uni. L'UKHSA a d’ailleurs confirmé 20 cas de la maladie au pays, mais de nouveaux chiffres seront publiés le lundi 23 mai.

La docteure est alors allée expliquer la situation à l’émission matinale de BBC One : « Nous détectons quotidiennement plus de cas et je voudrais remercier toutes les personnes qui se présentent pour les tests», explique-t-elle.

Ainsi, un peu comme avec la propagation de COVID-19 que nous avons connus, les cas commencent de plus en plus d’ampleur : « Nous trouvons des cas qui n'ont aucun contact identifié avec un individu d'Afrique de l'Ouest, ce que nous avons vu précédemment dans ce pays. La transmission communautaire est largement centrée dans les zones urbaines et nous la voyons principalement chez les individus qui s'identifient comme homosexuels ou bisexuels, ou d'autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes », précise-t-elle.

Selon la médecin, pour les personnes qui auraient plusieurs partenaires sexuels irréguliers, il serait important de se rendre dans un centre de santé et de se faire tester si la personne découvre des éruptions cutanées sur son corps.

Pour le moment, aucun vaccin n’existe pour protéger directement de la variole du singe, mais la Dr Hopkins rappelle qu’il est possible d’utiliser le vaccin contre la variole de troisième génération, également efficace.

Cette variole a premièrement été découverte chez des singes, mais aujourd’hui est transmise chez l’homme. La maladie se propage par contact physique étroit et les fluides corporels, comme lors des rapports sexuels.

Connor Bamford, un virologue à l'Université Queen's de Belfast en Irlande du Nord, a déclaré qu’il ne fallait « être trop inquiet » vu que la transmission du virus est assez faible, notant qu'il y a environ 10% de chances de propagation.

Source: LadBible