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Une vidéo montre ce qui se produit lorsqu'une injection létale tourne mal.

Par NTD

Une vidéo produite par un groupe de militants montre «une reconstitution minutieuse» d'une «exécution en temps réel» afin de sensibiliser la population aux enjeux liés à l'injection létale.

Death Penalty Fail est un groupe de militants qui visent à «promouvoir les faits, mettre en évidence les inefficacités et faire pression pour l'abrogation de la peine de mort aux États-Unis».

Sur son site Web, le groupe affirme notamment que «le système de la peine de mort a été semé d'embûches pragmatiques, fiscales et constitutionnelles».

Toujours sur le même site Web, on y apprend que l'utilisation de la peine de mort est de plus en plus réévaluée dans plusieurs États.

Toutefois, même si des États songent à abandonner cette pratique et qu'on dénombre moins d'exécutions que par le passé aux États-Unis, celui-ci demeure toujours l'un des pays qui pratiquent le plus d'exécutions au monde.

Dans la vidéo de reconstitution d'une exécution en temps réel qui a été produite par l'organisation, on y apprend que le bourreau est «un agent pénitentiaire volontaire qui n'a pas de formation médicale» et qui est payé «300 $ [240 £] en espèces» pour faire le travail.

Selon le Palm Beach Post, les bourreaux de Floride peuvent être payés aussi peu que 150 $ (120 £) par exécution.

La vidéo montre aussi qu'un microphone est attaché au détenu « en renfort de celui au-dessus » de lui pour capter ses « derniers mots à [sa] famille ».

Une légende indique ensuite qu'un médecin agréé «doit installer les seringues, insérer les intraveineuses et prononcer la mort du prisonnier».

Toutefois, comme le font remarquer les militants, le personnel médical impliqué est «souvent inexpérimenté dans cette procédure».

La personne responsable de l'injection se trouve à être le directeur des services correctionnels, mais comme l'indique une légende dans la vidéo, ce dernier «n'a pas de formation médicale».

Deux lignes intraveineuses sont ensuite introduites dans les veines du prisonnier, mais dans la vidéo, l'assistant médical rencontre un problème qui fait en sorte qu'il affirme être «passé dans la veine».

Le détenu commence alors à montrer des signes de détresse, tout en émettant des sons d'inconfort, tandis que son visage se tord.

La ligne de remplacement est donc introduite au niveau de l'aine, puis l'exécution débute.

La vidéo précise alors que «Les exécutions sont régulièrement suivies par des membres de la presse et la famille du prisonnier».

Le détenu fait ensuite une déclaration, puis l'injection est administrée.

C'est à ce moment qu'une légende précise que «cela peut prendre jusqu'à deux heures avant que la mort ne soit prononcée».

Le prisonnier reçoit en premier lieu un sédatif nommé Midazolam. Celui-ci prend «environ cinq minutes» pour s'activer.

La vidéo précise ensuite que «Le deuxième produit chimique, le bromure de vécuronium, paralyse le prisonnier. Le prisonnier peut toujours ressentir de la douleur mais est incapable de bouger.»

Dans la vidéo, on peut alors voir que les yeux du prisonnier sont ouverts, ce qui cause une certaine panique auprès de l'équipe.

La légende explique donc que «Le dernier produit chimique, le chlorure de potassium, tue le prisonnier en arrêtant le cœur. Si le prisonnier est encore conscient, ce dernier produit chimique provoquera une douleur brûlante intense".

Selon ce qu'avance la vidéo de la campagne, «au moins 75 exécutions "ont été "bâclées" depuis 1977.»

Enfin, Death Penalty Fail conclut sa vidéo en affirmant: "Le processus d'injection létale est si problématique que seuls six États continuent d'exécuter des personnes. Le 8e amendement de la constitution américaine interdit les "châtiments cruels et inusités". L'injection létale est-elle cruelle et inhabituelle ?»

Source: Lad Bible