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Un deuxième convoi de la liberté sème l'inquiétude à Ottawa.

Par NTD

Alors qu'un nouveau convoi de motards prévoit de se rendre à Ottawa ce week-end, de nombreux Ottaviens se disent préoccupés.

C'est jeudi matin que le Service de police d'Ottawa a fait son possible afin de rassurer la population lors d'une conférence de presse qui a eu lieu à l'Hôtel de Ville.

Comme l'a souligné le chef Steve Bell, les policiers prévoient d'être plus présents dans certains quartiers, dont le centre-ville, mais aussi dans Kanata-Sud et Richdmond-Sud, deux secteurs où des campements étaient apparus lors du «convoi de la liberté» en janvier dernier.

Ce nouveau convoi qui devrait arriver ce week-end serait composé de 500 motards qui souhaitent manifester contre les mesures sanitaires.

Patricia Ferguson, cheffe adjointe intérimaire de la police d’Ottawa, a expliqué: «Nous avons entendu la collectivité et nous prenons au sérieux les inquiétudes qu’elle a soulevées. Vous pourrez le constater dans notre planification. »

Toujours selon Mme Ferguson, les policiers ont la ferme intention de bien superviser l’accès aux quartiers, mais aussi, à surveiller les problèmes liés au bruit ou à la criminalité.

Les autorités comptent aussi établir une zone d'exclusion de véhicules dans le centre-ville, mais les résidants et les commerçants pourront y circuler librement.

La Ville a aussi assuré que la présence policière serait accrue grâce à la collaboration de centaines d’agents de la Ville d’Ottawa, de la Police provinciale de l’Ontario, de la Gendarmerie royale du Canada et d’autres municipalités qui ont répondu à l’appel.

Les autorités ont prévenu que l’application des règlements municipaux sera très stricte et que les contrevenants seront remorqués, en plus de recevoir des constats d’infraction.

Enfin, Chantal Sodaran, la porte-parole de Solidarité communautaire Ottawa, a fait part des préoccupations de plusieurs citoyens à l'égard des autorités en déclarant: «Ils n’ont pas essayé de nous protéger. Les résidents, c’est vraiment nous qui avons vécu les impacts les plus dévastateurs du convoi chez nous. Devant nous, devant nos maisons, dans nos rues et on n’a pas de protection de la police pour ça. On a plus confiance en la police. »

Source: QUB