Une étude confirme que les non-vaccinés font monter les taux d'infection
Une récente étude a révélé que le risque d'infection parmi les personnes vaccinées est considérablement augmenté en raison des personnes qui n'ont pas été vaccinées contre la COVID-19.
C'est lundi que le Canadian Medical Journal Association a publié l'étude de modélisation qui a démontré que la vaccination a des conséquences sur l'ensemble de la population et non seulement de manière individuelle.
La pharmacienne Diane Lamarre s'est exprimée à propos de cette étude à l'émission de Mario Dumont en déclarant: «C’est un modèle mathématique. Quand les personnes non vaccinées sont en contact avec les vaccinées, le taux d’infection est supérieur et donc, ça indique que le fait d’être en contact avec des personnes non vaccinées, pour les vaccinés, ça représente un certain risque. [...] L’inverse, lorsque des personnes non vaccinées sont avec des personnes vaccinées, les personnes vaccinées jouent un rôle de tampon quant au risque d’infection.»
C'est le Dr David Fishman qui est derrière cette étude qui a clairement démontré que le statut vaccinal avait des impacts considérables sur la progression de la pandémie.
Selon le Dr Fishman, la société gagnerait à adopter des politiques publiques plus fortes de façon à améliorer l'adoption du vaccin. De plus, toujours selon les conclusions du Dr Fishman, il faudrait sérieusement considérer les bienfaits de limiter l'accès aux espaces publics pour les personnes non vaccinées: «Lorsque vous avez beaucoup de mélanges entre les personnes vaccinées et non vaccinées, les personnes non vaccinées sont en fait protégées par les personnes vaccinées, qui agissent comme un tampon, mais cela a un coût pour les vaccinés. »
Rappelons enfin que lors de l'étude qui consistait à simuler des scénarios où des proportions de personnes non vaccinées et non vaccinées avaient des interactions, les chercheurs ont constaté que lorsque les groupes sont devenus plus séparés, l'ampleur des contaminations a diminué dans le groupe vacciné. En contrepartie, l'ampleur des contaminations a augmenté dans le groupe non vacciné en raison de la perte des non-vaccinés qui les protégeaient.
Source: TVA Nouvelles