Un Québécois est accusé d'avoir tué sa conjointe en mettant le feu à leur maison.
Un homme fait face à des accusations d'avoir tué sa conjointe en ayant mis le feu à leur résidence de Sainte-Agathe-des-Monts, rapporte La Presse.
Pascal Arseneault aurait mis feu à la propriété dans la nuit de jeudi à vendredi. Il s'agit du deuxième présumé féminicide en deux jours seulement au Québec.
L'entrepreneur paysagiste a comparu vendredi au palais de justice de Saint-Jérôme. Il était « visiblement déconnecté » de la réalité, rapporte La Presse, au moment d'entendre l'accusation de meurtre au second degré contre lui.
Les policiers sont arrivés sur les lieux durant la nuit et y ont découvert dans les décombres le corps sans vie de Louise Avon, la conjointe d'Arseneault.
L'incendie aurait complètement détruit la propriété. Selon le procureur de la Couronne, Me Alexandre Dubois, le décès de la dame est survenu dans un contexte de violence conjugale, mais les circonstances de la tragédie ne restent pas encore précisées. L'accusé de 49 ans n'avait aucun antécédent judiciaire.
Durant sa comparution, il est apparu avec une barbe longue et parlait d'une voix rauque en disant des propos confus. Son avocat a d'ailleurs demandé une évaluation mentale de son client après que ce dernier eut évoqué la « fin du monde ».
« M. Arseneault tient des propos qui peuvent paraître cohérents à première vue, mais il parle d’une réalité extérieure et parle de lui à la troisième personne. Je mets fortement en doute son contact avec la réalité. Ça semble problématique », a fait savoir son avocat, Me Marc-André Desnoyers, dans des propos repris par La Presse.
L'accusé reviendra en cour vendredi, après avoir subi une évaluation.
Rappelons que, jeudi matin, un premier féminicide était survenu, cette fois à Lebel-sur-Quévillon, dans le Nord-du-Québec. Un homme aurait tué sa conjointe, pour ensuite mettre fin à ses jours, rapporte La Presse.
L'année dernière, ce sont 17 femmes qui ont été assassinées au Québec. Au cours des dernières semaines, deux autres présumés féminicides se sont produits à Laval et à Dunham.
Source: La Presse