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Le ministre Christian Dubé invite les Québécois à apprendre à vivre avec le virus.

Par NTD

Alors que le nouveau variant de COVID-19 BA.2 se fait ressentir un peu partout dans la province, le ministre de la Santé, Christian Dubé, a invité la population "à apprendre à vivre avec le virus".

La santé publique s'est montrée longtemps hésitante à confirmer que la province traversait une sixième vague de COVID-19, mais le ministre Christian Dubé a déclaré en conférence de presse que celle-ci "était prévue", tout en assurant "qu’il n’y a aucune raison pour le moment de changer notre stratégie, car les gens doivent apprendre à vivre avec le virus."

C'est dans les régions que le variant BA.2 est le plus actif actuellement.

On estime que 50 % des cas positifs sont causés par le variant BA.2.

Le ministre Christian Dubé a d'ailleurs signalé que contrairement à Montréal, "les régions ont été moins frappées par Omicron".

Pour le moment, rien ne laisse croire que le gouvernement pourrait annoncer des mesures ciblées en région, et ce, même si la question a été étudiée par le cabinet Dubé et la santé publique.

Le ministre a toutefois demandé à la population de continuer de se protéger en utilisant le masque et en suivant les mesures qui sont en place. Les personnes âgées et à risque ont aussi été invitées à faire preuve de vigilance.

Le réseau de la santé est évidemment affecté par cette augmentation de cas et on dénombre 10 000 absences parmi ses employés en raison des infections à la COVID.

Du côté de l'opposition, les libéraux et les péquistes ont demandé qu'un dépistage à grande échelle soit déployé afin de suivre l'évolution du virus.

Le député péquiste Joël Arsenau a déclaré en point de presse à l'Assemblée nationale qu'étant donné que les tests PCR sont réservés à certaines catégories de la population, les autorités ne sont pas en mesure de "voir l'ampleur de la vague actuelle".

Enfin, le député du Parti libéral du Québec, Monsef Derraji, a aussi plaidé en faveur d'un accès élargi aux tests PCR, mais aussi, d'une reprise de l'analyse des eaux usées: "Maintenant, on a deux médicaments. On a un antiviral et un monoclonal au niveau des hôpitaux. Si on n’a pas accès aux tests PCR, on risque de rater le bon médicament au bon moment pour certains patients."

Source: TVA Nouvelles