cover

Le voyage d'une Québécoise tourne au cauchemar à la suite d'une piqûre

Par NTD

Une Québécoise aurait pu se retrouver avec une importante facture de plusieurs dizaines de milliers de dollars après avoir été piquée par une raie d'Amazonie.

C'est en février dernier que Julie Babin s'est rendue au Brésil. Alors qu'elle était sur une plage de l’île de Marajó, la jeune femme a été piquée par une raie: "Une raie libère une toxine qui s’attaque au système nerveux et peut parfois également laisser un bout de sa queue, de cartilage ou d’os [lorsqu’elle pique]. Ce qui a d’ailleurs infecté mon pied."

Mme Babin s'est rapidement rendue à l'hôpital, puis elle a dû y retourner à plusieurs autres reprises afin d'avoir accès à des antibiotiques, et ce, en raison de son état qui n'allait jamais en s'améliorant: "On m’a dit que j’en aurais pour trois mois avant que mon pied redevienne normal."

L'état de santé de Mme Babin a fait en sorte qu'elle a dû passer un long séjour dans un établissement privé de Rio, tandis que du côté de ses assureurs, les démarches s'annonçaient très pénibles: "Je n’étais pas capable de faire un appel à frais virés [à partir d’aucun téléphone]."

Comme l'a expliqué la voyageuse, après que son état de santé se soit aggravé sérieusement, les médecins sont enfin arrivés à corriger la situation, mais d'autres rendez-vous médicaux avec un néphrologue et un neurologue attendent Mme Babin en avril prochain.

De plus, elle a dû composer avec le stress des assurances. Mme Babin souhaite éviter à d'autres Québécois et Québécoises une telle mésaventure. À titre d'exemple, elle conseille de s'informer rigoureusement sur les destinations et leurs particularités, mais aussi, de prendre des guides touristiques: "Il y a une manière d’entrer dans l’eau en Amazonie et c’est de se traîner les pieds pour déplacer les bêtes sans marcher dessus. [...] Ce guide vous sauvera probablement la vie deux ou trois fois sans que vous le sachiez."

En ce qui concerne les communications, Mme Babin suggère de toujours penser à avoir sur soi des minutes d’appel et des données internet avec une carte SIM du pays où l’on se trouve: "Ce sera toujours moins cher qu’au Canada."

Enfin, souhaitons à Mme Babin un bon retour au Québec le 5 avril prochain.

Source: TVA Nouvelles