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Wali donne finalement de ses nouvelles alors que plusieurs craignaient qu'il soit décédé

Par NTD

Alors que des rumeurs laissant croire qu'il avait été tué au combat circulaient depuis plusieurs jours, le tireur d'élite québécois Wali a confirmé lors d'une entrevue qu'il était bien vivant et qu'il était "sans la moindre égratignure".

C'est après que des relayeurs de propagande russe aient rapporté son décès dans la région de Marioupol que la toile s'est emballée, croyant que le tireur d'élite était mort au combat après seulement 20 minutes.

Tandis que les rumeurs concernant le prétendu décès de Wali se propageaient, le principal intéressé n'a pas montré le moindre signe de vie pendant une semaine, ce qui a laissé planer un sérieux doute quant à sa situation.
C'est lors d'une entrevue par visioconférence avec le journal La Presse que Wali a confirmé qu'il était "le dernier à apprendre que j'étais mort", et ce, même s'il a dû subir les feux de chars d'assaut et d'artillerie russes pendant plusieurs jours: "J’ai vu une boule de feu me passer à trois mètres de la tête. C’était surréel."

Wali n'a tiré aucun coup de feu lors de ces affrontements, mais son unité est toutefois parvenue à "reprendre du terrain".

L'unité de l'ex-militaire a perdu environ 25 de ses soldats au cours des derniers jours, car ceux-ci ont décidé de se joindre à la Légion internationale pour la défense du territoire ukrainien: "Beaucoup ont répondu à la propagande ukrainienne, qui les implorait d’aller défendre Kyiv. C’est la génération Call of Duty, ils veulent de l’action rapide. [...] Mais l’Ukraine est un très grand pays avec un énorme territoire à défendre au sud aussi. Ils ont tout autant besoin de soldats qui creusent des tranchées et des latrines. Ce n’est pas du travail glorieux, et les soldats qui rejoignent nos rangs, ils ne doivent pas avoir de problème avec ça."

Enfin, la couverture médiatique à propos de Wali a fait en sorte que l'ancien militaire du Royal 22e Régiment est devenu une espèce de célébrité: "Ici, il y a des gens qui me reconnaissent. Il y en a même qui m’arrêtent dans la rue pour me demander de signer leurs armes. Je ne veux pas qu’on exagère mes faits d’armes, mais je suis heureux que ça inspire les gens. Ça booste le moral des soldats et aussi des civils. Une guerre, c’est tellement émotif. Les gens veulent croire ce qui leur donne de l’espoir."

Source: La Presse