La fin de l’état d’urgence sanitaire est pour bientôt
Dans une entrevue avec La Presse, Martin Koskinen, le chef de cabinet de François Legault, a fait un état des lieux deux ans après le premier cas de COVID-19 dans la province et affirme que l’état d’urgence sanitaire tire à sa fin.
On commence à apercevoir la lumière au bout du tunnel. Du moins, on l’espère. Dans un article signé du quotidien La Presse, le chef de cabinet du premier ministre a souhaité donner un peu d’espoir aux Québécois.
Ainsi, selon lui, le projet de loi pour mettre fin à l’état d’urgence sanitaire sera finalement déposé à l’Assemblée nationale dans deux semaines, soit au retour de la relâche parlementaire.
Le gouvernement voudra ainsi garder un « minimum » de pouvoirs, « sans être obligé de déclarer l’urgence sanitaire » pour pouvoir les appliquer.
« Il faut que tout ce qui se retrouve [dans le projet de loi] soit justifiable et qu’on puisse expliquer pourquoi on a encore besoin de ces pouvoirs-là, explique Martin Koskinen. [Québec veut] une flexibilité et des moyens pour se préparer à une sixième vague éventuelle tout en s’assurant que les gens ne puissent pas percevoir ça comme un abus de pouvoir ».
On comprend donc qu’« il y a une volonté que le gouvernement reprenne son rôle et ne soit pas l’entité qui est omniprésente dans la vie des Québécois » explique le chef de cabinet du premier ministre.
Avec cette fin de l’état d’urgence sanitaire vient également la levée de la quasi-totalité des mesures sanitaires.
Selon l’article, il serait même possible que le port du masque ne soit obligatoire que dans les transports en commun dès le début du mois d’avril.
« La Santé publique retirera graduellement l’obligation de porter le masque. Il se "pourrait que le 1er avril, le seul endroit où on porte le masque, ce soit dans les transports en commun", évoque Martin Koskinen avec prudence. Il faudrait que "la tendance se poursuive" dans les hospitalisations et que la Santé publique donne le feu vert. La décision n’est pas prise », explique le quotidien La Presse.
Une avancée particulièrement prometteuse qui saura surement redonner le sourire aux Québécois et Québécoises qui vivent avec ces mesures depuis maintenant deux années.
Source: La Presse