Pas de contravention si vous êtes plus que 10 personnes lors d'un rassemblement privé.

Alors que le gouvernement Legault a annoncé jeudi une nouvelle série de mesures visant à limiter la propagation du variant Omicron, le ministre de la Santé, Christian Dubé, a déclaré que les autorités feraient confiance "à la responsabilité des Québécois", en ce qui concerne les rassemblements des Fêtes.

Les nouvelles règles annoncées par le premier ministre François Legault, le ministre de la Santé, Christian Dubé, et le directeur national de la santé publique, le Dr Horacio Arruda, touchent notamment les établissements qui devront réduire leur capacité à 50 %, mais aussi les rassemblements privés.

Le gouvernement a dû revenir sur sa décision de permettre des rassemblements de 20 personnes maximum pendant les Fêtes et ainsi, ce maximum est donc passé à 10 personnes.

Le premier ministre a d'ailleurs invité la population à collaborer: "Dans cette bataille, la vaccination n'est pas suffisante. Il faut être capable de réduire les contacts de 50 % au cours des prochaines semaines."

Le ministre de la Santé a ajouté pour sa part qu'il n'y aurait pas d'inspections policières dans les maisons: "On va encore se fier à la responsabilité des Québécois."

La Santé publique recommande toutefois que les personnes soient adéquatement vaccinées pour prendre part à ces rassemblements.

François Legault n'a pas exclu la possibilité que le gouvernement modifie ses consignes au cours de la semaine à venir: "Pour l’instant, les mesures qu’on annonce, on pense que c’est suffisant. Mais ce n’est pas impossible que, la semaine prochaine, on soit obligé d’ajuster. [...] Il faut s'ajuster presque chaque jour. Les décisions qu’on prend doivent être continuellement ajustées et on va continuer de faire ça."

Au cours des mois suivants, le gouvernement mettre les bouchées doubles afin d'augmenter la capacité vaccinale. Selon le Dr Arruda, la Santé publique souhaite administrer dès janvier jusqu'à 600 000 doses par semaine: "La vaccination, c’est notre meilleure arme contre cette maladie. Si, actuellement, on n’avait pas le vaccin, on aurait nos hôpitaux complètement débordés, et puis les gens seraient aux soins intensifs. Les gens sont fatigués, mais le virus, lui, il n'est pas fatigué."

Enfin, le premier ministre a invité la population à la vigilance en déclarant: "C’est certain que le fait qu’on soit mieux vaccinés qu’ailleurs dans le monde, ça va nous aider. Mais malgré ça, on va être frappés."

Source: Radio-Canada Crédit Photo: Capture d'écran