Richard Martineau pousse un gros coup de gueule contre la pandémie qui s'éternise
Comme bien des Québécoises et des Québécois, Richard Martineau commence à être au bout du rouleau en ce qui concerne la pandémie de COVID-19.
C'est ce que le célèbre commentateur a fait savoir dans sa dernière chronique où il s'est servi d'un exemple très efficace afin d'illustrer la situation actuelle: "C’est comme les virus informatiques. Un pirate t’envoie un virus qui paralyse tout ton réseau ? Tu fais venir un spécialiste et tu sécurises ton système. Tu installes des coupe-feux qui vont protéger ton réseau des attaques informatiques... Jusqu’à ce qu’un autre pirate t’envoie un autre virus capable de contourner les protections que tu as installées. Auquel cas, tu devras te protéger à nouveau."
Le chroniqueur a poursuivi en laissant deviner un ras-le-bol par rapport à la pandémie: "C’est décourageant. On n’en voit pas le bout. C’est comme si, juste au moment où on arrivait au fil d’arrivée, des comiques prenaient le maudit fil et le reculaient de 10 kilomètres... Un moment donné, on va péter au frette, non ?"
Richard Martineau a tenu à préciser qu'il n'avait pas sombré du côté sombre du complotisme, mais il a toutefois reconnu qu'il était tout à fait normal que de plus en plus de gens se questionnent par rapport aux décisions du gouvernement: "Comme je l’ai dit, je ne suis pas conspirationniste, mais je peux comprendre que certaines personnes se disent : "Coudonc, la supposée dangerosité du variant Omicron, est-ce une façon de vendre plus de vaccins à nos gouvernements, ça ?" Comme un garagiste qui te dit, en hochant la tête et en te regardant d’un air grave, que ton "galliper", ton "bar joint" et tes "tie rods" sont aux fesses..."
Alors que les mesures sanitaires sont toujours en place après presque deux ans, le chroniqueur a conclu en suggérant une solution très radicale: "Un moment donné, on se dit : qu’on laisse les non-vaccinés l’attraper, simonac, après tout c’est leur choix, ils vont soit mourir, soit développer une protection, et on pourra enfin passer à un autre appel... Je sais, ce n’est pas brillant, le système de santé déborderait si on agissait de la sorte, mais après deux ans, que voulez-vous, l’intelligence prend le bord et la colère s’installe."
Source: QUB Crédit Photo: Capture d'écran