Une Québécoise meurt 4 ans après un tragique accident de la route
Louise Arguin, 57 ans, est décédée 4 ans après une grave collision causée par un chauffard ivre. Son histoire tragique est racontée ce samedi dans un grand dossier sur l’alcool au volant par le Journal de Montréal.
C’est un témoignage poignant à lire dans les pages du JDM. Alors qu’elle prend la route avec son ami ivre en 2017, la mère de famille s’est retrouvée malgré elle dans une collision qui lui coûtera la vie quatre années plus tard.
Jean Pelletier et Louise Arguin ont ainsi pris la route après plusieurs consommations dans un camping des Laurentides. Plutôt que de rentrer à la maison, les deux iraient dormir dans un motel tout près pour être plus sécuritaires. Malgré tout, l’homme a roulé cinq kilomètres à contresens sur la route 117 avant de provoquer un tragique accident.
Arrêté sur les lieux, Jean Pelletier avait plus de deux fois et demie la limite d’alcool dans le sang. Il s’en est sorti indemne, mais ce ne fut pas le cas de Louise Arguin.
Depuis cette journée de 2017, la mère de famille a vécu dans des conditions de vie cauchemardesque. Atteinte d’un important traumatisme crânien et lourdement handicapée, l’état de Louise Arguin se dégradait de jour en jour et nécessitait une surveillance 24h sur 24.
« Ma mère, je l’ai perdue la journée de l’accident. Elle était devenue comme une étrangère. Avant son décès, je me surprenais même parfois à parler d’elle au passé. Elle souffrait énormément physiquement, chaque transfert de son lit à son fauteuil était une torture pour elle, elle criait. Pour moi, c’est ça le pire : elle n’avait plus de qualité de vie », a raconté sa fille, Mélissa Gagné, au Journal de Montréal.
Louise Arguin était une femme « resplendissante et active », mais après plusieurs années alitée et au bout de ses forces, la mère et grand-mère ne pesait plus que 70 livres. Incapable de bouger, de s’alimenter correctement, elle ressentait d’immenses douleurs au quotidien.
La fille de Louise Arguin s’est dite soulagée du départ de sa mère qui a vécu un véritable calvaire durant quatre années.
Selon l’article, l’accusé accumulait plus de 29 constats d’infractions au Code de la route au moment de l’accident en 2017, dont la moitié concernaient sa vitesse excessive. Il a d’ailleurs été arrêté au volant trois jours après la collision. Le mois dernier il a écopé de 48 mois de détentions lors de son audience au palais de justice de Saint-Jérôme.
Lisez l’article complet sur le site du Journal de Montréal.
Source: Journal de Montréal Crédit Photo: Courtoisie