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Virginie Fortin prend une position forte sur la vague de dénonciations et les excuses de Julien Lacroix

Par NTD

Virginie Fortin était de passage sur le plateau de Deux hommes en or, vendredi dernier, et elle a accordé une entrevue à Patrick Lagacé qui l'a questionnée sur plusieurs sujets, dont sur la vague de dénonciations qui a frappé le Québec l'été dernier et sur la réhabilitation éventuelle de personnes comme Gilbert Rozon, Éric Salvail et Julien Lacroix.

Les deux premiers ont été acquittés des chefs d'accusation qui avaient été déposés contre eux, et le troisième a brisé le silence après plusieurs mois loin de la sphère publique, il y a une semaine, pour présenter des excuses.

« Quand on parle des Rozon, des Salvail, des Lacroix, une question revient souvent: est-ce qu'ils peuvent revenir? Un Lacroix, penses-tu qu'un jour il peut être sur un stage et faire des jokes? »

Devant la question délicate de son interlocuteur, l'humoriste et comédienne prend un temps de réflexion avant de répondre: « Faut tu qu'ils reviennent? moi j'ai le goût de demander. Est-ce qu'il faut qu'ils reviennent, ces gens-là? Est-ce que c'est des gens dont le talent est tellement extraordinaire et que la présence est tellement extraordinaire qu'on en a besoin dans nos vies? Est-ce que j'ai besoin de ce divertissement-là à ce point? Pourquoi?

Après ça, oui il faut réhabiliter ces personnes-là, il faut qu'elles puissent revivre un semblant de vie si on veut moralement faire la bonne affaire. Mais est-ce que nous en tant que public on a besoin absolument des jokes, des productions de celui-là et de lui à la radio? C'est tu un besoin fondamental qu'on a d'entendre ces voix-là? »

Patrick Lagacé lui demande alors « Les conditions d'un retour à la vie publique, d'un retour à la vie professionnelle, c'est quoi? »

« C'est quoi les conditions? Il faut que le temps ait passé », répond Fortin. « Je ne sais pas c'est combien de temps. On vient de commencer à se rendre compte qu'il fallait qu'on les tasse du milieu, ce monde-là. On n'est pas prêts de savoir quand est-ce qu'il faut qu'ils reviennent? »

Et l'animateur lui demande alors s'il en reste des gens à tasser dans son milieu.

« Est-ce que j'ai mal à mon milieu? Oui un peu. Pourquoi moi je sais qu'il reste du monde à tasser, mais que je ne peux pas en parler parce que ce n'est pas à moi qu'ils ont fait quelque chose de pas correct? Et je ne vais pas forcer personne à parler parce que c'est une démarche personnelle. Mais il y en a du monde dont le nom circule et que le monde engage quand même et on le sait, on pense, on n'est pas sûr... Donc oui j'ai mal à mon milieu, mais en même temps ça fait mal changer. »

Voici l'extrait en question qui a été publié sur le compte Instagram de Deux hommes en or:

Source: Deux hommes en or · Crédit Photo: Deux hommes en or