Bianca Longpré donne des nouvelles de sa grossesse : son bébé ne bouge pas « sauf la nuit »
Alors qu'elle est déjà mère de trois enfants qu'elle a adoptés avec son conjoint, l'humoriste François Massicotte, Bianca Longpré est enceinte pour la première fois. Et elle donne régulièrement des nouvelles de sa grossesse. Elle a récemment confié qu'elle ne sentait pas encore bouger son bébé dans son ventre... sauf la nuit.
« Plein de filles me demandent si je sens bouger dans mon ventre. La réponse est NON. Sauf la nuit », résume celle qu'on surnomme Mère ordinaire sur son compte Instagram, dans une story.
« La nuit, on dirait que j'ai, dans mon ventre, un alien sur les amphétamines pris dans un Tupperware trop petit et fermé », ajoute-t-elle.
Photo : Capture d'écran - Story Instagram - Mère ordinaire par Bianca Longpré
On espère simplement que la bougeotte nocturne de son futur bébé ne l'empêche pas de dormir !
Elle avait d'ailleurs annoncé sur les réseaux sociaux il y a quelques semaines que son futur bébé sera de couleur, comme ses trois autres enfants.
« Vous êtes nombreuses à demander : AUCUN membre de notre famille n'a de lien « biologique ». Même pas celui que je porte. Je l'ai déjà dit, j'ai « adopté » des ovules et des spermatozoïdes pour faire un embryon. J'en ai eu 5. Un est présentement dans mon ventre. L'enfant sera aussi noir-brun-surprise de couleur. C'est normal de poser des questions. Ça dépend comment on les pose », écrit-elle en story sur son compte Instagram.
Bianca Longpré avait annoncé à la fin de l'été être enceinte. Et vers la fin du mois de septembre, elle a révélé que l'embryon qu'elle portait ne provenait pas du sperme de son conjoint ni de l'un de ses ovules.
« Vous êtes des milliers de femmes à suivre ma grossesse et ça me touche vraiment. Je reçois des dizaines de questions chaque jour. Alors j’ai pensé vous en parler ici.
Pour celles qui ne savent pas, c’est grâce à la fécondation in vitro que j’ai eu des embryons. Mais c’est aussi grâce au don d’ovule et au don de spermatozoïdes que j’ai pu réaliser la fécondation. Pourquoi? Parce que les spermatozoides et les ovules ne sont plus de bonne qualité chez nous... C’est un sujet assez tabou au Québec... Souvent les femmes ne parlent pas ou peu du don d’ovules et de spermatozoides. Au Québec il est interdit de payer pour des ovules et du sperme. Seuls les dons gratuits peuvent fonctionner. Par contre, aux États Unis, les donneurs et donneuses sont rémunérés et il existe des banques, très connues partout en Amérique du Nord, qui desservent aussi le Canada. C’est dans une de celles ci que j’ai pu «adopter » mes ovules et mes spermatozoides. Pourquoi je dis « adopter »? Parce que malgré le fait que j’ai payé, je trouve que c’est un terme un peu délicat quand vient le temps de parler de conception.
Un peu comme quand on paie pour adopter à l’international, on ne dit pas qu’on a « acheté un enfant ». On a déboursé les frais pour les démarches.
Pour moi, c’est pareil pour les couts reliés au spermatozoides et aux ovules. Il y a aussi le choix du donneur et de la donneuse. Ça aussi c’est tabou. Souvent les futurs parents choisissent des donneurs qui leur ressemblent le plus. C’est un choix super personnel. Certains vont le cacher le plus longtemps possible à leur enfant. D’autres non. Chacun a ses raisons. Je respecte chacun es d’entre elles. De mon côté, j’ai choisi, je dis JE, parce que mon chum n’est pas à l’aise de « jouer à Dieu» comme y dit, et de choisir des donneurs et donneuses. Pour lui, ça n’a aucune importance l’apparence des enfants. Il m’a dit « choisis comme tu veux ». Et là petite pause...
Il faut savoir que je ne devais jamais être enceinte. Mon premier choix était l’adoption. C’était une belle solution pour être parent quand la grossesse « régulière » ne fonctionne pas. Nous avons adopté 3 beaux enfants. Et mon horloge biologique a sonné à 41ans. Mais j’étais réticente. Entre autre parce qu’un de mes enfants m’a souvent dit « ce serait injuste, moi j’aurais voulu être dans ton ventre et si un bébé avait cette chance, ce serait trop injuste pour moi. Et moi j’aurais vraiment voulu te ressembler. S’il te ressemble les gens vont dire que lui c’est ton « VRAI » bébé.». La grossesse était donc comme une trahison.
Puis le temps a passé. L’option du don d’ovule et de sperme a changé quelques trucs. J’ai expliqué aux enfant qu’on adopte un embryon et que je peux être la maison « Mais il ne nous ressemblera pas, et là ça va être injuste pour lui. Les gens vont dire qu’il n’est pas notre vrai frère ou sœur. »...
Ils avaient raison... ils avaient envie d’avoir un bébé mais un qui leur ressemblerait. Il y avait un moyen de combler mon désir de grossesse et leur désir d’avoir une fratrie qui se ressemble. Et c’est là que j’ai su que je porterais un enfant « brun ». Ça pas été un choix compliqué, ni longuement réfléchis. J’ai tout de suite su que ça allait être ça. Comme quand on m’a proposé mon premier projet d’adoption. J’ai dit oui, et je me fichais de la couleur. J’ai choisi une donneuse et un donneur avec la même couleur de peau que mes enfants.
Tout a été très vite. On a eu plusieurs embryons. Je m’en suis fait transférer un et jusqu’à maintenant ça fonctionne. Peut être que la grossesse va s’arrêter et qu’on devra recommencer mais toujours est-il que tous mes embryons sont de la même couleur que mes enfants. Pour moi, c’était tout naturel.
Il n’y allait avoir aucune différence entre mes enfants. Personne ne saurait qui j’ai porté et qui je n’ai pas porté. Et le bébé aurait son attachement à sa fratrie, qui restera bien après que ses parents quittent ce monde.
Pour moi la couleur n’a pas d’importance mais pour les enfants, selon leur histoire, ça peut être important qu’ils se ressemblent. Bref pour moi c’était banal que le bébé que je porte soit brun. C’était tout naturel. Que deux parents beiges soient parents d’un bébé bruns est tout ce qu’il y a de plus normal pour nous. Et l’autre jour j’en ai parlé avec un couple d’amis. Ils étaient mega surpris... chaque fois que j’en parle les gens sont surpris, étonnés... parfois même choqués. Certains m’ont dit que c’était du jamais vu: que des beiges choisissent des donneurs bruns. Je n’avais jamais pensé à ça. Jamais. Je ne sais pas si c’est la première fois. Peut-être. Pis?
Je m’en fiche complètement. Chaque famille est unique. Chaque famille a son histoire. Et la notre c’est celle-là. »
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