Sophie Durocher répond à ceux qui critiquent le film sur la vie de Céline Dion
Alors que cela ne fait que quelques jours que la bande-annonce du film Aline, librement inspiré de la vie de Céline Dion, a été dévoilée, l'accent québécois imité par la Française Valérie Mercier suscite déjà des critiques.
Dans une chronique publiée lundi dans Le Journal de Montréal et intitulée Céline ne nous appartient pas, Sophie Durocher répond aux détracteurs de l'humoriste, réalisatrice et actrice française.
La chroniqueuse se demande pourquoi Valérie Lemercier a voulu « rassurer » les Québécois en leur disant qu'elle n'égratignait pas notre diva nationale dans son long-métrage. « Je me suis demandé pourquoi elle marchait à ce point sur des oeufs », souligne Sophie Durocher, qui avoue d'emblée avoir regardé la bande-annonce « je ne sais pas combien de fois » depuis vendredi. « J’ai des frissons à chaque fois, ça a tellement l’air bon ! », constate la chroniqueuse.
« Sommes-nous à ce point susceptibles qu’on ne pourrait accepter qu’un artiste émette le moindre bémol face à "notre" Céline ? », demande Sophie Durocher.
Elle revient sur le fait que certains Québécois aient éprouvé un malaise à la suite de la divulgation de la bande-annonce d'Aline.
« Qu’est-ce qui chicotait tant ? Le fait que ce soit une Française qui incarne une diva québécoise ? Désolée, mais c’est ça le propre d’une actrice, d’un acteur. Les comédiens de District 31 ne sont pas des policiers non plus. Si les comédiens ne peuvent jouer qu’un personnage de la même nationalité qu’eux, pourquoi personne ne s’est offusqué que Sylvain Marcel, qui joue le rôle de René Angelil, ne soit pas d’origine syrienne, libanaise et canadienne ? Certains fans ont aussi été agacés par le fait que Valérie Lemercier n’avait pas un « vrai » accent québécois. Bon, il faudrait se brancher ! », écrit Sophie Durocher.
Elle rappelle que Valérie Lemercier a pris la décision de minimiser son accent québécois en n'utilisant aucun « tabarnak », ni « câlisse ». « À écouter et lire certains commentaires, on a l’impression que personne à part des Québécois ne peut incarner des Québécois, ne peut commenter la situation au Québec, ne peut faire de reportages sur le Québec », ajoute Sophie Durocher.
Lisez sa chronique complète ici.
Source: Journal de Montréal · Crédit Photo: QUB Radio