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«J'ai testé positif. Le lendemain, mes contractions se sont déclenchées»

Par NTD

Florette Johnson était enceinte quand elle a contracté la COVID-19. Elle a cru y laisser sa peau pendant un bon moment. Même le personnel de l'hôpital ne croyait pas qu'elle allait s'en sortir. Voici son histoire. 

« Le 4 avril, je suis allée à l'hôpital parce que je toussais sans arrêt. Quand je suis arrivée à l'hôpital, ils ont pris une radiographie. L'infirmière m'a dit que j'avais une pneumonie. Ils ont fait le test pour la COVID-19 et le résultat érait positif. Je ne savais pas à quel point c'était grave.

Ils m'ont amenée dans la salle d'accouchement, puis m'ont transférée dans une autre section par peur du virus. Le lendemain, mes contractions se sont déclenchées. Pendant trois mois, j'ai répété que je n'aurais pas de césarienne. En attendant, mon oxygène chutait. Chaque fois que j'inspirais, je toussais encore et encore. J'ai été ramené dans la salle d'accouchement; en raison de ma respiration, je me suis fait à l'idée d'une césarienne.

A ce moment, j'étais déjà à 10 cm. J'ai senti une contraction, alors j'ai poussé. J'ai fermé les yeux et j'ai demandé à Dieu de me donner le souffle et la force de pousser. Le médecin a été choqué. 30 minutes plus tard, mon ange est né. Ils l'ont immédiatement emmenée ailleurs. Je n'ai pas pu la voir clairement ni la toucher. Le médecin a appelé de l'aide parce que ma respiration s'est aggravée. Elle et 3 autres m'ont emmené aux soins intensifs.

Quand je suis arrivée, ils m'ont passé toutes sortes de tests. Ma toux a empiré. La seule façon pour moi de voir mon bébé étaitpar FaceTime avec l'infirmière des soins intensifs. Le 8 avril, mon infirmière est entrée dans ma chambre et a mis une chaise à côté de moi. Les larmes aux yeux, elle ma dit que j'étais en train de mourir. Mon oxygène était inférieur à 60 et empirait. La pneumonie avait envahi mes poumons. Elle m'a demandé si je voulais appeler quelqu'un. » 

« Alors, je lui ai demandé d'appeler mon mari. L'infirmière lui a fait part de la mauvaise nouvelle et lui a proposé l'option du respirateur artificiel. Cela me ferait gagner du temps et m'aiderait. J'ai brièvement parlé à ma mère, puis à mes plus jeunes enfants. J'ai envoyé un SMS à ma famille et à mes amis proches. Ils n'avaient aucune idée que je faisais mes adieux. » 

Quand Florette Johnson a demandé au médecin quelles étaient ses chances de s'en sortir, il lui a dit "1 sur 100". Florette a été placée sous respirateur le mercredi et elle s'est réveillée le lundi. 

Aujourd'hui, elle est en vie et elle a bien l'intention d'en profiter pleinement. 

Source: Love What Matters · Crédit Photo: Capture d'écran