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Un pédophile prêt à payer un autre pédophile pour prendre le blâme à sa place

Par NTD

Alors que le procès d'un des pires pédophiles de la province se tient en ce moment au palais de justice de Montréal, son cochambreur a expliqué ce mardi matin qu'il était prêt à le payer pour prendre le blâme à sa place.

C'est le Journal de Montréal qui rapporte l'histoire de Luc X, un homme de 47 ans qui est connu pour être l'un des pires pédophiles du Québec. Celui qui est accusé de récidive après avoir passé 15 ans en prison est en procès en ce moment au palais de justice de Montréal. Le quotidien explique que son cochambreur, également pédophile, affirme qu'il était prêt à le payer pour prendre le blâme à sa place au sujet des photos de ses agressions passées qu'il avait réussi à récupérer en maison de transition.

«Quand il m’a donné le GPS qui contenait de la pornographie juvénile, il me disait que sa fille de 4 ans était là, qu’il l’agressait sexuellement avec elle en robe de mariée. Mais il voulait faire tout pour ne pas être accusé, il m’a dit de prendre le blâme, qu’il payerait ma cantine», a expliqué le premier témoin du procès de Luc X. «Luc m’expliquait avoir 1200 photos dans un GPS, toutes des filles très jeunes, dont la sienne, mais aussi sa nièce en robe rouge, et qu’il y avait tellement que le GPS ralentissait», a-t-il ajouté.

Finalement, Luc X prêtera son GPS à son cochambreur qui se fera prendre, explique le Journal de Montréal. «Les images n’étaient pas connues, je n’en avais jamais entendu parler. Mais ensuite, je me suis fait prendre sur le fait. Une gestionnaire m’a dit que si je dénonçais la personne qui m’avait donné le GPS, je ne serais pas remonté au pénitencier alors je l’ai fait, mais je me suis fait remonter pareil».

Le Journal de Montréal indique que le procès de Luc X devrait durer au moins 3 jours. Rappelons qu'en 2002, il avait créé une onde de choc au sein de la province après son arrestation pour des viols sur sa fille de 4 ans. Des agressions qu'il filmait afin de vendre les images sur internet. 

Source: Journal de Montréal · Crédit Photo: Adobe Stock