François Lambert envoie un important avertissement aux Québécois concernant une fraude.
L'ex-dragon François Lambert s'est retrouvé dans la mire de fraudeurs qui tentent de se faire passer pour lui afin de soutirer des renseignements personnels ainsi que de l’argent aux internautes.
C'est dimanche dernier que l'homme d'affaires s'est adressé aux internautes afin de leur expliquer que des personnes mal intentionnées tentaient d'usurper son identité:
"Une arnaque me concernant !
Ça fait quelques fois que je reçois des messages de votre part concernant un supposé prêt de 5 000 $ que je fais.
Les individus disent qu’ils ont un lien privilégié avec moi et il demande 400 $ pour que je puisse vous faire ce prêt.
On va mettre les choses au clair. Je ne fais pas de prêt ni aux entreprises et encore moins à des particuliers.
Tantôt, j’ai signalé 5 faux comptes sur instagram, car les gars utilisent mes photos pour faire tomber dans le panneau des femmes et leur arracher de l’argent.
Ce qui arrive très souvent à vous lire.
Ne vous faites pas prendre. Passez le mot, je suis cheap !"
Selon ce qu'a indiqué François Lambert au Journal de Montréal, trois individus lui auraient rapporté avoir été approchés pour des offres de financement. Les individus louches utilisaient le service de messagerie Messenger et s'adressaient dans un français maladroit.
Les fraudeurs utilisent le nom de l'ex-Dragon pour convaincre des victimes de leur remettre un montant de 400 dollars, et ce, en échange d'un prêt de 5000 dollars. La victime est mise en confiance grâce à une fausse adresse courriel remise par l'arnaqueur afin qu’elle puisse obtenir davantage de renseignements sur le prêt et également en faire la demande.
Selon le vice-président de l’Institut canadien du crédit, Sylvain Paquette, les personnalités publiques font souvent l'objet de ce type de fraude: "Oui, c’est courant. C’est une forme d’hameçonnage. Ils vont chercher des personnalités connues et ils montent un concept de prêt. C’est souvent par Messenger. Ils tentent d’obtenir des renseignements personnels."
Source: Journal de Montréal · Crédit Photo: Capture d'écran