Retour à l'école: il faut éviter une «surveillance symptomatique trop rigoureuse» des enfants, selon l'INSPQ
Alors que la menace d'une seconde vague de contaminations plane sur la province, l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) conseille aux écoles et garderies de se montrer souples face aux symptômes de la COVID-19.
C'est Radio-Canada qui rapporte cette nouvelle qui risque de faire le tour de la province. En effet, l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) conseille aux écoles et garderies de se montrer souples face aux symptômes de la COVID-19. La chaîne de télévision explique que l'objectif est d'éviter une «surveillance symptomatique trop rigoureuse» des enfants, peut-on lire dans le Guide pour la gestion des cas et des contacts de COVID-19 dans les services de garde et dans les établissements d'enseignement préscolaire, primaire et secondaire.
Radio-Canada indique que dans ce guide on peut retrouver les étapes à suivre en cas de découverte un cas de COVID-19 dans un milieu donné, mais on peut aussi en apprendre davantage sur la gestion des symptômes chez les plus jeunes. Le but est d'éviter «des conséquences exagérées pour les enfants et leurs parents».
«Maintenir des critères stricts d’exclusion équivaudrait à refuser à plusieurs enfants l’accès à un service de garde/milieu scolaire pour une grande partie de la saison des infections respiratoires à venir, ce qui n’est pas souhaitable», peut-on lire dans ce guide.
Si de la souplesse est recommandée dans la gestion des symptômes chez les plus jeunes, elle s'arrête à l'instant où un premier cas de COVID-19 est confirmé dans le milieu en question ou si une personne dispose de plusieurs symptômes. Il faut donc tout faire pour limiter le plus vite possible la transmission du virus dans le milieu concerné. Radio-Canada souligne que tout individu qui a été en contact étroit avec la personne concernée 48 heures avant l'arrivée des symptômes doit être soumis à une évaluation.
Radio-Canada précise que le risque de contagion est modéré chez les enfants issus du même groupe que l'individu atteint. La chaîne de télévision rappelle qu'on parle d'éclosion dans un milieu donné lorsque 2 cas sont confirmés en moins de 14 jours et qu'il y a la certitude que la transmission a eu lieu dans le milieu en question. L'INSPQ préconise que tous ceux qui sont considérés à risque élevé ou modéré doivent se soumettre à une quarantaine de 14 jours en plus de passer un test de dépistage de la COVID-19.
Rentr\u00e9e scolaire, les enseignants se questionnent:
\u00ab Notre demande est de r\u00e9duire les ratios d\u2019\u00e9l\u00e8ves et d'investir pour que nos \u00e9coles puissent \u00eatre s\u00e9curitaires. [...] On peut avoir 30 \u00e9l\u00e8ves en classe et l\u2019a\u00e9ration ne fournit pas toujours. \u00bb
- \u00c9lyse Bourbeau, enseignante pic.twitter.com\/liv7JS0Kwb— Radio-Canada Info (@RadioCanadaInfo) August 23, 2020\n
Source: Radio-Canada · Crédit Photo: Adobe Stock