Sophie Durocher indignée de ne pas être dans un article de La Presse
Sophie Durocher et plusieurs personnalités québécoises ne digèrent pas que la chroniqueuse n'ait pas été appelée pour un article dans le quotidien La presse, qui traite de la place des femmes dans la radio québécoise.
Intitulé Quelle place pour les femmes?, l'article donne la parole Pénélope McQuade, Rebecca Makonnen, Annie Desrochers et Geneviève Pettersen. À noter que trois femmes sur quatre sont sur les ondes de la radio de Radio-Canada tandis qu'une seule fait de la radio à QUB Radio.
Sophie Durocher, qui oeuvre depuis de nombreuses années dans le milieu médiatique, autant en presse écrite qu'à la radio, n'a pas apprécié être écartée du projet et l'a fait savoir.
Il n'en fallait pas plus pour que plusieurs chroniqueurs travaillant pour plusieurs médias de Québecor ne dénoncent ce qu'ils jugent être un traitement inéquitable de l'information.
Sophie Durocher a d'abord répondu à un tweet du chroniqueur culturel Hugo Dumas, dans lequel il partageait l'article en faisant bon nombre d'éloges à propos de celui-ci.
Ensuite, quand un internaute a soulevé le point qu'elle aurait peut-être refusé une entrevue avec La Presse, Sophie Durocher a rectifié le tir et précisé que personne ne l'avait contactée à ce sujet.
Richard Martineau, également chroniqueur, et conjoint de Mme Durocher s'est ensuite mêlé à la partie et a émis de solides critiques par rapport à l'article.
« Faire un reportage sur les femmes d'opinion à la radio et ne pas parler de Sophie Durocher !!!! Faut le faire ! Bravo à La Presse pour leur job de cul... », s'est-il indigné sur les réseaux sociaux.
« On doit quand même ajouter la voix de Sophie Durocher à cet article, ce portrait. À moins que l'on refuse de considérer son apport à la radio parlée en fonction d'un biais idéologique... », a pour sa part tweeté le chroniqueur Steve Fortin, gazouillis qui a également été relayé par Sophie Durocher.
On doit quand m\u00eame ajouter la voix de @sophiedurocher \u00e0 cet article, ce portrait.
\u00c0 moins que l'on refuse de consid\u00e9rer son apport \u00e0 la radio parl\u00e9e en fonction d'un biais id\u00e9ologique... https:\/\/t.co\/SA9qrP2MUa— S. E. Fortin (@S_EFortin) August 22, 2020\n
Et finalement, le chroniqueur Mathieu Bock-Côté a également critiqué la démarche de La Presse, dans une publication sur sa page Facebook.
« Deux choses:
1. Il est fascinant que la journaliste à l'origine de cet article se soit permis de laisser de côté une des principales figures de la radio parlée, Sophie Durocher, alors qu'elle prétend s'intéresser aux femmes dans ce créneau. Il y a quand même des limites à faire semblant qu'elle n'existe pas.
2. Il aurait été amusant de voir ce qu'aurait donné cet échange en y intégrant Sophie. Il y aurait eu soudainement un peu plus de diversité intellectuelle - mais nous le savons, la quête de la diversité, aujourd'hui, n'inclut pas la la recherche de la diversité des points de vue », a-t-il écrit.
Deux choses:\n\n1. Il est fascinant que la journaliste \u00e0 l'origine de cet article se soit permis de laisser de c\u00f4t\u00e9 une...Posted by Mathieu Bock-C\u00f4t\u00e9 on Saturday, August 22, 2020
Source: La clique du Plateau · Crédit Photo: QUB Radio