cover

Un employé meurt à son travail, mais ses collègues le cachent avec des parasols au lieu de fermer le supermarché.

Par NTD

De nombreux internautes ont été scandalisés par des images montrant un homme qui est mort dans un magasin au Brésil et dont le corps a été laissé sur le plancher pour être recouvert de parasols et entouré de boîtes en carton afin de permettre au commerce de rester ouvert.

L’incident s’est produit le 14 août dans un magasin de l’État de Recife, dans le nord-est du pays, mais ce n'est que cette semaine que l'histoire controversée a été dévoilée au grand jour, alors qu'elle fait l'objet de vives critiques sur les médias sociaux.

Le directeur commercial nommé Manoel Moisés Cavalcante, 59 ans, a été victime d’une crise cardiaque alors qu’il travaillait dans le magasin. Selon ce qu'a indiqué un communiqué de Carrefour, les premiers soins ont été administrés sur l'homme, mais Cavalcante est décédé dans le magasin.

Carrefour Brasil s’est excusé mercredi, affirmant que sa gestion de l’incident avait été inappropriée: "L’entreprise a commis une erreur en ne fermant pas le magasin immédiatement après ce qui s’est passé pour attendre le service funéraire, tout comme pour la façon dont nous avons disposé le corps."

L'entreprise a aussi tenu à préciser qu'elle avait disposé ainsi le corps en tentant de suivre "les directives pour ne pas retirer le corps de sa place".

La filiale locale de Carrefour SA, l’une des plus grandes chaînes de distribution au Brésil, a déclaré dans un communiqué qu’elle a maintenant changé ses lignes directrices pour inclure la fermeture obligatoire du magasin à l’avenir: "Nous nous excusons auprès de la famille et sommes prêts à les soutenir de toutes les manières nécessaires."

Ce n’est pas la première controverse entourant la façon dont Carrefour gère les incidents dans ses magasins au Brésil. 

En 2018, un agent de sécurité d’un magasin de l’État de Sao Paulo a tué un chien errant après l’avoir frappé avec une barre de métal. L'affaire avait provoqué l'indignation sur les réseaux sociaux et auprès des groupes de protection des animaux.

Source: Dailymail · Crédit Photo: Capture d'écran