«Il ne faut pas faire la prochaine guerre en pensant que ça va être comme la dernière»
Alors que la crise sanitaire est loin d'être terminée au Québec, elle n'a plus le même visage que cet hiver. Toutefois, cela ne signifie pas qu'elle va s'arrêter de faire des dégâts au sein de la province.
C'est le Journal de Québec qui rapporte cette nouvelle qui risque de faire le tour de la province. En effet, la crise sanitaire a changé de visage au Québec. Si les citoyens sont désormais plus ou moins habitués aux mesures sanitaires prises par le gouvernement pour freiner la propagation de la COVID-19, il ne faut pas pour autant relâcher sa garde. «L’épidémie est très différente, elle est devenue comme des braises qui chauffent lentement», a résumé le microbiologiste Karl Weiss lors d'une interview avec Mario Dumont ce lundi.
Le Journal de Québec souligne qu'il précise que le Québec reste toujours la province canadienne qui enregistre le plus grand nombre de cas de COVID-19. Rien de rassurant alors que la saison de la grippe est à nos portes. Elle devrait toutefois faire moins de dégâts en raison d'une saison de vaccination qui risque de battre des records. «On devrait maximiser le nombre de gens qu’on va vacciner contre la grippe».
Le Dr Karl Weiss recommande donc aux Québécois de faire preuve de prudence, surtout que s'il y a une deuxième vague, elle frappera de manière différente. «On n’aura pas l’épisode des CHSLD. Il faut donc se préparer en conséquence. Il ne faut pas faire la prochaine guerre en pensant que ça va être comme la dernière. La prochaine touchera beaucoup plus une population jeune, active, une population qui va à l’école, une population qui retourne progressivement au travail, les parents des gens qui vont être à l’école. Ça va être une dynamique qui sera un peu différente», estime-t-il.
Source: Journal de Québec · Crédit Photo: Adobe Stock