McDonald’s poursuit son ex-patron pour des relations inappropriées avec des employés
Ce lundi, le géant de la restauration rapide McDonald's a annoncé qu'il poursuivait son ancien chef de la direction pour relations inappropriées avec des employés. Des faits qui avaient été dissimulés par le principal intéressé au moment de son licenciement en novembre dernier.
C'est La Presse qui rapporte cette nouvelle qui est en train de susciter de nombreuses réactions. En effet, McDonald's a annoncé ce lundi qu'il poursuivait son ancien chef de la direction Stephen Easterbrook pour relations inappropriées avec plusieurs employés. Le géant de la restauration rapide estime qu'il avait dissimulé volontairement ces faits en détruisant les preuves au moment de son licenciement en novembre dernier.
La Presse rappelle qu'il avait perdu son emploi après avoir reconnu envoyer des messages et des vidéos avec un employé en affirmant qu'il s'agissait d'un cas isolé. Toutefois, le quotidien précise que l'entreprise a obtenu des informations anonymes indiquant que Stephen Easterbrook aurait eu une relation intime avec un autre employé et a recensé également deux autres événements. Pour couronner le tout, il a autorisé un de ces employés à obtenir plusieurs centaines de milliers de dollars en actions.
McDonald's sues former CEO Stephen Easterbrook https:\/\/t.co\/GSSt5ORvbf pic.twitter.com\/bV3jNqZpef— Reuters Legal (@ReutersLegal) August 10, 2020\n
«McDonald’s ne tolère pas les comportements des employés qui ne reflètent pas nos valeurs», a déclaré le chef de la direction Chris Kempczinski en réaction aux nouveaux développements de cette affaire. La Presse indique que McDonald's souhaite désormais récupérer des centaines de milliers de dollars qui avaient été versés à Stephen Easterbrook en tant qu'indemnités de licenciement. Le quotidien rappelle qu'il avait été licencié à l'époque «sans motif valable» et avait notamment obtenu 670 000 $ US en guise d'indemnité.
La Presse souligne que l'entreprise a déclaré que si elle avait eu toutes ces données en main, Stephen Easterbrook n'aurait pas été licencié «sans motif valable». Le quotidien indique que McDonald's compte désormais obtenir des dommages compensatoires et empêcher l'ancien chef de la direction d’exercer ses options sur des actions.
Source: La Presse · Crédit Photo: Adobe Stock