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Le comédien Edgar Fruitier est déclaré coupable d'attentat à la pudeur sur un adolescent.

Par NTD

Le comédien et animateur Edgar Fruitier a été déclaré coupable d'attentat à la pudeur pour avoir fait des attouchements sexuels à trois reprises à l’endroit d’un adolescent. Les gestes pour lesquels il a été reconnu coupable ont eu lieu dans les années 1970 au chalet et au studio d'enregistrement de l'artiste.

C'est en juin dernier qu'Edgar Fruitier s'était présenté au palais de justice de Longueuil. Le comédien de 90 ans faisait face à deux chefs d’accusation d’attentat à la pudeur d’une personne de sexe masculin pour des gestes qui se seraient produits en 1974 et 1976. 

Au moment où les gestes ont été posés, la victime n'avait que 15 ans, tandis que le comédien était au début de la quarantaine. Fruitier avait alors pris la victime sous son aile, un peu comme un grand frère l'aurait fait.

Lors de son témoignage, le plaignant avait expliqué: "J’étais agrippé, je ne pouvais rien faire. Il a redescendu sa main sur mes [parties génitales]. [...] Il est arrivé en arrière de moi et c’est là qu’il s’est pris pour m’agresser. […] J’ai senti deux mains me prendre, je n’étais pas pesant, j’avais comme l’impression que je flottais dans le vide, je ne touchais plus à terre. […] Il me serrait fort, au moment où sa main a baissé pour me toucher les parti[es], il m’a mis sa main sur mon sexe, sur mon pénis, j’ai senti comme relâcher. Son autre main a descendu comme s’il voulait descendre mon pantalon. À ce moment, je suis parti."

Trois agressions se sont produites en l'espace de deux ans et alors que l'avocat de la défense, MRobert Polnicky, a déclaré qu'il n'y avait eu "aucune conversation inappropriée avant, pendant ou après et aucun autre geste, mouvement ou attouchement entourant ceci qualifié de sexuellement subjectif", allant même jusqu'à dire que ces incidents avaient été des "actes isolés", la procureure de la Couronne MErin Kavanagh avait totalement rejeté cette vision en déclarant: "Ce n’est pas un malentendu. Ce n’est pas un accident. La même chose se repasse deux ans plus tard. […] Ce sont des gestes, clairement, qui ont été posés contre le gré de la victime sur plusieurs années."

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Source: La Presse · Crédit Photo: WikiMedia