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L'UNICEF dit que le coronavirus entraîne une augmentation des prédateurs sexuels d’enfants en ligne

Par NTD

Alors que de nombreux enfants à travers la planète sont privés d'école en raison de la crise sanitaire, les Nations unies pour l'enfance déplorent que le coronavirus entraîne une multiplication du nombre de prédateurs sexuels d’enfants en ligne.

C'est La Presse qui rapporte cette nouvelle alarmante. Alors qu'une bonne partie de la planète est confinée, on découvre chaque jour que la pandémie du coronavirus a de nombreux effets néfastes sur la population mondiale. Un des derniers en date a été révélé par les Nations unies pour l'enfance et il fait froid dans le dos: la crise sanitaire est en train d'entraîner une multiplication du nombre de prédateurs sexuels d’enfants en ligne. Le fait que les enfants sont davantage connectés à internet en ce moment est l’un des principaux facteurs de cette augmentation.

Pour combattre cette situation inquiétante, la directrice générale de l’UNICEF, Henrietta Fore, demande aux sociétés technologiques de prendre des sanctions contre des sites malveillants, indique La Presse. Le quotidien précise qu'elle demande aussi aux gouvernements d'agir en interdisant les sites de prédilection des prédateurs. «Pouvons-nous supprimer des sites ? Pouvons-nous filtrer les vidéos avec de l’intelligence artificielle ?», s'interroge-t-elle.

Henrietta Fore souligne qu'il s'agit également d'un enjeu d'éducation. En effet, il faut apprendre aux jeunes à prendre leurs précautions lorsqu'ils naviguent sur internet. D'ailleurs, La Presse explique que l'UNICEF encourage les parents à avoir des discussions à ce sujet pour les aider à prendre de bonnes habitudes. C'est dès le plus jeune âge qu'il faut leur enseigner les bonnes pratiques sur le web afin d'éviter des situations délicates.

Malheureusement, les prédateurs en ligne ne sont pas les seules menaces auxquelles font face les enfants en cette période de confinement. En effet, La Presse indique que certains enfants sont victimes de violences et d'abus sous leurs propres toits. Le fait qu'ils ne peuvent plus aller à l'école les met encore plus à risque. «Les enfants allaient à l’école pour s’en éloigner. Mais maintenant, ils sont à la maison. Le nombre d’appels que nous recevons, le nombre de plaidoyers que nous recevons augmentent de la part des enfants à la maison», déplore Henrietta Fore.

Source: La Presse · Crédit Photo: iStock