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Prison à vie pour un père qui a gardé sa belle-fille captive pendant 19 ans.

Par NTD

Aux États-Unis, les autorités ont confirmé qu'un homme de l’Oklahoma qui a enlevé et violé sa belle-fille à plusieurs reprises, alors qu’elle était en captivité chez lui pendant près de deux décennies, a été condamné à la prison à vie.

C'est le bureau du procureur américain pour le district de l’Est de l’Oklahoma qui a annoncé mardi que Henri Michelle Piette, qui a été reconnu coupable de plusieurs graves accusations en juin dernier, a été condamné à la prison à vie le 20 février.

Les autorités ont déclaré que Piette avait enlevé Rosalynn Michelle McGinnis à l’âge de 12 ans, alors que celle-ci se trouvait dans une maison qu’elle partageait avec sa mère à Poteau, en Oklahoma. Le prédateur aurait ensuite tenu la jeune fille captive pendant 19 ans, tout en ayant neuf enfants avec elle, dont deux alors qu’elle avait moins de 18 ans.

Des témoins ont indiqué que Piette, qui est âgé de 65 ans, avait déplacé McGinnis et les enfants des dizaines de fois à travers les États-Unis et le Mexique avant que celle-ci ne parvienne à s'échapper en juillet 2016 pour ensuite se rendre aux bureaux généraux consulaires des États-Unis à Nogales, au Mexique.

Peu après l'annonce de la sentence de Piette, le procureur américain Brian J. Kuester a révélé: "La prison à vie est une peine que la loi réserve aux délinquants les plus graves— des délinquants comme Henri Michelle Piette. Pendant 20 ans, il a infligé des sévices physiques et émotionnels extrêmes à la victime et à ses enfants. Pendant 20 ans, elle a craint pour elle et celle de ses enfants."

Comme l'a souligné Kuester, le "règne de terreur" de Piette n'aurait jamais pris fin sans le courage de sa victime: "Malheureusement, les souvenirs horribles peuvent très bien durer toute une vie. Il est approprié que la peine de l’accusé dure aussi toute une vie."

McGinnis, 34 ans, est apparue à l’émission "Dr. Oz" en novembre dernier et elle avait notamment expliqué que pendant sa captivité, Piette l'avait forcée à prendre des mesures pour dissimuler son identité en modifiant la couleur de ses cheveux et en lui faisant porter des lunettes.

La victime a aussi confié que Piette avait dit aux neuf enfants du couple qu’ils étaient des "animaux".

Source: TVA Nouvelles · Crédit Photo: Capture d'écran