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Un politicien souhaite que les agresseurs d'enfants soient castrés avant d'être libérés de prison.

Par NTD

Aux États-Unis, un politicien très en vue au pays a appelé à une nouvelle loi qui forcerait les pédophiles reconnus coupables d'abus sexuels sur des enfants à être castrés avant d'être libérés de prison.

C'est le représentant Bruce Griffey, un républicain qui représente le district parisien du Tennessee, qui affirme que tout pédophile qui refuserait cette procédure devrait être renvoyé en prison. 

Le projet de loi intitulé House Bill 1585 s'appliquerait à toute personne du Tennessee reconnu coupable d'avoir abusé d'un enfant de moins de 13 ans. 

Cette loi ferait donc en sorte que les pédophiles devraient subir une castration chimique, qui consiste à prendre des médicaments pour réduire, inhiber ou bloquer la production de testostérone et d'autres hormones. Les délinquants sexuels commenceraient le traitement un mois avant la date de leur libération, puis le poursuivraient jusqu'à ce qu'un tribunal décide qu'ils n'en ont plus besoin.

Fox8 rapporte que projet de loi prévoit que les pédophiles seraient obligés de payer le traitement de leur poche. 

Griffey, qui est un père marié de deux enfants, a souligné que le traitement serait volontaire tout en soulignant que toute personne qui refuserait de s'y soumettre devrait faire face à des conséquences sévères. 

Son projet de loi affirme notamment: "La personne peut choisir de cesser de recevoir le traitement à tout moment et ne doit pas être forcée de recevoir le traitement; toutefois, ce refus constitue une violation de la libération conditionnelle de la personne et la personne doit être immédiatement placée sous la garde du service correctionnel pour le reste de sa peine". 

Le projet de loi ajoute que toute personne qui ne peut pas payer pour le traitement ne sera pas refusée à la libération conditionnelle, mais ces pédophiles devront toutefois fournir une preuve de leur situation financière. 

La proposition du représentant Griffey risque de faire face à des défis de la part des organisations de défense des libertés civiles et des droits de l'homme. Si elle est adoptée au Capitole de l'État du Tennessee à Nashville, la loi entrera en vigueur le 1er juillet de cette année.

Source: Metro · Crédit Photo: Capture d'écran