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Importante augmentation du coût des aliments à prévoir pour votre épicerie en 2020.

Par NTD

Les familles canadiennes devront payer en moyenne 500 dollars de plus par année afin de se nourrir en raison de la hausse du coût des aliments.

De nombreux produits subiront cette hausse de prix pour ce qui est de 2020 et parmi ceux-ci, on y retrouve les légumes, les poissons et fruits de mer, mais aussi la viande. Les spécialistes s'attendent ainsi à des augmentations qui pourraient grimper jusqu'à 60%.

Sylvain Charlebois, chef de projet de l’étude et professeur en distribution et politiques agroalimentaires à l’Université Dalhousie en Nouvelle-Écosse, a expliqué à TVA Nouvelles: "La peste porcine, les changements climatiques, les échanges avec les autres pays et le fait que cette catégorie n’a pas subi de hausse importante de prix l’an dernier sont en cause, entre autres. C’est plus difficile sur le budget quand le taux d’inflation alimentaire dépasse les 2,5 % comme ça risque d’être le cas".

L'annonce de cette hausse du prix des produits survient suite à la publication de la 10e édition du Rapport annuel sur les prix alimentaires canadiens.

L'étude a donc démontré qu'il faudrait s'attendre à une hausse globale des prix pouvant varier entre 2 % et 4 % en 2020.

Alors qu'en 2019, on prévoyait que le coût annuel pour une famille moyenne gonflerait de 411$, voilà maintenant que pour 2020, on parle d'une autre augmentation de 487$ pour 2020. En d'autres mots, on prévoit qu'il en coûtera en moyenne une dépense totale annuelle de 12 667 $ pour se nourrir.

La diététiste Suzanne Lepage, qui travaille au Dispensaire diététique de Montréal, a déclaré: "On voit un impact chez notre clientèle et c’est souvent les légumes qui prennent le bord, mais il faut faire attention pour ne pas être trop alarmiste. Dans certains cas, comme avec le brocoli cette année, le prix n’a été élevé que pendant trois ou quatre semaines [avant de revenir à la normale]. Il y a souvent moyen de s’en sortir en choisissant par exemple des légumes racines du Québec ou du Canada, comme les carottes, les navets et les betteraves".

Enfin, comme l'explique le rapport, il vaudra mieux se préparer mentalement à voir la tendance se poursuivre dans les années à venir: "Comme il devient plus difficile d’atténuer les risques liés au changement climatique, nous devrions nous attendre à davantage d’éclosions et de rappels de salubrité alimentaire affectant ainsi la disponibilité des aliments et mettant une pression à la hausse sur leurs coûts".

Source: TVA Nouvelles

Crédit Photo: Capture d'écran