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27 ans de prison pour Sophie Masala, la «démembreuse» de Toulouse.

Par NTD

La quinquagénaire qui avait été surnommée par les médias locaux comme étant la "démembreuse" de Toulouse a été jugée pour avoir tué sa collègue de travail Maryline Planche et démembré son corps en 2016. Selon Le Parisien, la femme devrait échapper à la perpétuité requise par l’avocat général.

Sophie Masala, 55 ans, a été condamnée à 27 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de sa collègue de travail, Maryline Planche, 53 ans.

Le meurtre était survenu le 12 mai 2016 à Toulouse et la victime avait été dépecée. 

Masala a aussi été condamnée à cinq ans de suivi socio judiciaire, au lieu des dix requis.

Rappelons que suite au meurtre de Planche, Masale avait découpé en morceaux le cadavre de sa victime avant d'aller disséminer ceux-ci dans le canal du Midi. La tête avait été enterrée à proximité du balcon de la tueuse.

De tels détails avaient fait en sorte qu'ils avaient apporté une dimension sordide à toute l'histoire.

Toutefois, malgré ces éléments à glacer le sang, le tribunal a décidé de ne pas accorder la peine maximale à Masala, qui au dernier jour de son procès, avait déclaré: "Je regrette ce que j'ai fait, je ne voulais pas ôter la vie de Maryline".

Il faut savoir que le représentant du ministère public s'est assuré de présenter un portrait très troublant de l'accusée en évoquant des formules-chocs du genre "perverse et manipulatrice" et "envieuse et harceleuse" tout en insistant sur les intentions meurtrières de Masala: "Quand on frappe à la tête (avec une bouteille ), c'est qu'on veut tuer".

Masala avait été embauchée à son travail vers la fin de 2015 et en moins de deux mois, elle s'était mise à développer une obsession envers Planche, comme l'a décrit David Sénat au cours du procès. Ce dernier a déclaré que Masala "va créer les conditions d'un conflit et d'une haine avec sa collègue de travail, décrit-il. Son obsession de savoir quelle est la vie privée (de Maryline Planche), cette quête maladive, c'est entrer en voie de possession et déjà de destruction" tout en ajoutant que "Le dépeçage, c'est faire comme si Maryline n'avait jamais existé […]. La tête enterrée sous dix centimètres de sable, un trophée macabre".

Enfin, peu avant l'annonce du verdict, l'un des avocats de Masala, Pierre Dunac, avait conclu en s'adressant à elle : "Vous ne l'avez pas voulu, mais vous avez ôté la vie. Vous devez l'accepter et cessez de vous mentir." Elle aura 27 ans pour y penser.

Source: Le Parisien

Crédit Photo: Capture d'écran