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De violents proxénètes qui amenaient des victimes du Québec en Ontario sont arrêtés.

Par NTD

La police a porté un coup très dur à un réseau pyramidal de proxénètes qui sévissait dans deux provinces du pays. Les trafiquants recrutaient des victimes au Québec pour les forcer ensuite à se prostituer en Ontario. 

L'enquête qui aura permis d'épingler 31 personnes aura duré un an. 

C'est la police régionale de York, en Ontario, qui a fait équipe avec des collègues de l'Ontario et du Québec. En tout, plus de 300 accusations ont été portées contre les 31 personnes arrêtées.

Jusqu'ici, 12 victimes ont été identifiées et elles étaient originaires du Québec. La police affirme qu'elles étaient âgées entre 20 et 35 ans et qu'elles étaient forcées de travailler constamment, même lors de leur cycle menstruel.

L'enquêteur Thai Truong a déclaré: "Elles étaient contrôlées par la violence, les menaces, la drogue et l’alcool. Elles étaient manipulées et traumatisées".

L'enquête est encore bien loin de tirer à sa fin, car la police recherche encore 33 femmes qui auraient été mêlées au réseau pendant la dernière année.

Ce serait un homme de Brossard qui se trouvait à la tête de ce réseau, Jonathan Nyangwila. L'homme dirigeait son réseau en compagnie de ses frères qui faisaient aussi partie de l'organisation.

Suite à son arrestation en juillet dernier, Nyangwila aurait même continué à opérer son réseau depuis sa cellule de prison.

Outre les nombreuses accusations en lien avec les cas d'exploitation sexuelle, l'organisation est aussi accusée d'avoir donné considérablement dans la fraude en créant notamment de fausses pièces d’identité dans le but d'obtenir des prêts et des cartes de crédit à diverses banques.

La police a révélé qu'elle était toujours à la recherche de 11 autres suspects.

C'est en octobre 2018 que l'enquête a débuté, et ce, suite au signalement de deux femmes cachées dans un hôtel de Vaugh, au nord de Toronto.

Enfin, les policiers ont tenu à saluer le courage de ces deux femmes qui a permis de freiner cette organisation.

Source: Journal de Montréal

Crédit Photo: Courtoisie